Ex nihilo Neil

11 décembre 2019

Le saviez-tu ?

Image qui n'a rien à voir. Mais je sais que vous ne venez que pour les dessins.


Vous connaissez le syndrome de l’ours en peluche ? C’est très intéressant*.
Vous savez bien sûr que les jeunes enfants pensent que leurs peluches sont vivantes. Ils leur parlent, ils leur donnent à manger, ils leur font des câlins, si vous essayez de les mettre à la machine à laver c’est comme si vous menaciez de les écorcher en place publique…

Pourtant, si tout à coup cet ours en peluche se mettait à parler, il y a fort à parier que les gosses hurleraient et urineraient légèrement avant de prendre leurs jambes à leur cou (je suis d’ailleurs sûr que des parents indignes ont essayé en mettant un haut-parleur dans le machin, et qu’ils en ont fait des vidéos sur YouTube). Ils y croient, mais en fait pas vraiment, seulement jusqu'à un certain point. C’est ça, le syndrome de l’ours en peluche. Puéril, n’est-ce pas ?

Eh bien figurez-vous qu’on voit beaucoup d’adultes atteints de ce syndrome en ce moment.

Les malades sont généralement des gens à l’abri du besoin, notamment certains d’une chose : les employés de la RATP, les infirmières des hôpitaux publics, les professeurs de l’Éducation nationale, et même les chômeurs et les réfugiés sans papier, tous ceux-là sont des fainéants qui vivent dans l’aisance la plus totale sans lever le petit doigt de la journée. 

Et pourtant, quand vient le moment de conseiller à leurs enfants une voie pour leur future carrière, pas un seul de ces malheureux souffrant du syndrome ne les pousse dans cette direction. Je pense même (là, je ne sais pas si un psychopathe a tenté le prank) que si un de leurs gosses venait les voir en disant « Moi je veux faire cheminot plus tard ! », ils essaieront gentiment mais fermement de le remettre sur la bonne voie, à savoir médecin, ingénieur ou comptable. 
Les mystères de l’esprit humain sont décidément insondables. 

* Pour ce qui concerne l'origine de ce syndrome, je n'ai pas réussi à la retrouver mais j'en ai entendu parler sur la chaîne de La Tronche en biais. Si vous cherchez sur Internet vous tomberez sans doute sur un truc qui s'appelle pareil, mais qui est en fait une sorte de théorisation foireuse du concept de « nice guy » (attitude bien connue de celles et ceux qui ont un peu fouillé les théories féministes). C'est tout autre chose, et j'en reparlerai peut-être un jour.

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