Au retour des vacances, et anticipant une année 2021 difficile, j'avais envie d'espace, d'aventure, d'exploration et de défis. Et d'un peu d'optimisme, aussi, ce qui disqualifiait d'avance les jeux From Software. Je me suis donc lancé sur Horizon Zero Dawn, qui me faisait de l'œil depuis son portage PC de l'été dernier... et je suis tombé complètement sous le charme.
HZD est un jeu d'aventure en monde ouvert, dont les plus célèbres représentants de ces dernières années sont Assassin's Creed (qui me tombe des mains), The Witcher 3 (que j'ai adoré et fini, après des centaines d'heures) et bien sûr Zelda Breath of the Wild, seulement accessible aux propriétaires de Switch. Et, pour le dire simplement, je crois que j'ai préféré Horizon à The Witcher 3.
Parce que tout dans Horizon est un peu mieux que dans The Witcher 3. Pas « beaucoup mieux » (encore que ça dépend), mais au moins « un peu » mieux.
L'univers par exemple : beaucoup plus coloré, beaucoup plus enchanteur, on est loin de la Pologne médiévale, sale et misérable de CD Projekt Red. Ici, les décors sont somptueux, les ruines de l'ancienne civilisation qui fut la nôtre parsèment de grandes plaines giboyeuses, les dinorobots paissent paisiblement... Ah, oui, je vous ai dit qu'il y avait des dinorobots ?
Celui-là il est gros... |
On est dans un monde post-post-apocalyptique. C'est-à-dire que l'humanité a merdé, s'est cassé la figure, mais on est suffisamment longtemps après pour que de nouvelles civilisations se soient mises en place. Bon an mal an, hein, on parle de tribus plus ou moins grosses, toujours à deux doigts de la guerre, mais c'est mieux que rien. Et il y a des gros dinorobots un peu partout, que les humains chassent pour récupérer des éléments.
Mais je m'égare, je donnais des exemples de « un peu mieux » : prenons les déplacements. Pas de mini-map, donc on profite plus des paysages en regardant vraiment l'écran. Et s'il existe une option de déplacement rapide, elle nécessite un consommable, pas comme dans The Witcher. Ce qui limite (légèrement, mais suffisamment) l'envie de se téléporter à la moindre occasion.
Autre gros point fort du jeu : les combats, notamment contre les dinorobots, sont homériques. S'attaquer à un gueule-d'orage ou un oiseau-tempête n'est jamais une affaire à prendre à la légère, et il faut utiliser intelligemment son arsenal, apprendre les patterns, cibler les éléments les plus importants de la bestiole pour la priver de ses attaques les plus meurtrières... C'est grisant (là où la danse des épées de Geralt sur fond de « lalalalaï » était sympathique mais finalement assez routinière).
Elle n'a pas forcément l'air, mais cette meuf est trop cool ! |
Et puis il y a l'écriture : excellente, entre la quête principale passionnante, les quêtes secondaires toujours bien fichues, mettant en scène des PNJ bien caractérisés, très souvent sympathiques (sans trop spoiler, le fait de recroiser, au gré de mes balades, un PNJ que j'avais aidé plus tôt m'a toujours arraché un sourire), elle comporte en supplément une multitude de petits éléments cachés à découvrir en fouinant, qui apportent du lore en pagaille, toujours très cohérent, comme autant de pièces de puzzle qu'on prend grand plaisir à reconstituer (alors que c'est totalement optionnel). J'ai passé plus de 80 heures sur le jeu et je n'en regrette pas une minute.
Et bien sûr il y a Aloy, notre héroïne, qui est parfaite : juste assez vide pour qu'on se projette en elle, mais suffisamment caractérisée, avec un esprit vif, un caractère bien trempé, pour qu'on l'apprécie et qu'on n'ait pas juste affaire à un avatar creux.
Bref tout ça pour dire que j'ai adoré HZD, et que j'attends la suite (annoncée) avec une belle impatience. En espérant qu'elle sorte sur PC, bien sûr...
2 commentaires:
La référence est autrement plus vieillotte que Jurassic Park... C'est sûrement pour ça que je me sens vieux.
Hop, dans la liste de souhaits ! Merci :)
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