Ex nihilo Neil

15 mai 2023

44

 

Et voilà, aujourd'hui, précisément, 44 ans. C'est fou quand même.

À titre personnel, cette année se passe plutôt bien, puisque mon grand projet de 2023 avance, et que j'ai bon espoir de le mener à terme d'ici septembre. De quoi s'agit-il ? Eh bien rien d'inattendu pour un gars en pleine crise de la quarantaine et n'ayant que peu de goût pour les Rolex et les voitures : j'écris un livre. 

De la fantasy, mais sans elfe ni nain ni chevalier. J'aime beaucoup l'univers et les personnages que j'ai créés, et les ami(e)s auxquels j'ai fait lire la première moitié ont l'air d'adhérer (certaines commentent ici, parfois...), donc je pense que si vous appréciez ce blog, vous aimerez aussi.

Je vous en reparlerai plus tard mais d'ici-là, je continue à travailler dessus, parce que j'adore chaque seconde passée sur ce projet, et je pense sincèrement que c'est l'essentiel.

12 mai 2023

Brome et baryum

 

J'ai fini Breaking Bad. Vous me direz, il était temps, la série s'est achevée en 2013 (dix ans déjà !). J'avais vu les deux premières saisons à l'époque, j'avais beaucoup aimé mais j'étais passé à autre chose. Je ne m'y suis remis que tout récemment, à l'occasion des vidéos de Guillaume Cassar sur le sujet. C'était quand même sacrément bien !

Bon, j'enfonce des portes ouvertes, Breaking Bad est considérée comme une des plus grandes séries de l'histoire de la télévision, elle a quasiment détrôné The Wire dans le top des « meilleures séries » citées par les experts du sujet, il y avait peu de chances que je n'apprécie pas. Cette histoire d'un prof de chimie minable qui se transforme en baron de la drogue peut être analysée à travers plein de grilles de lecture (personnellement j'aime à y voir la pression sociale du patriarcat qui pousse Walter White à assurer à tout prix la prospérité de sa famille, mais on peut trouver plein d'autres interprétations sociologiques, tout aussi justes). 

Les épisodes regorgent de moments cultes, de répliques cultes, d'images cultes, et certaines scènes resteront gravées dans ma tête pour toujours.

Tous les acteurs/rices de la série sont géniaux, hein.

Et bien sûr, la cerise sur le gâteau, Bryan Cranston. Il ne faisait aucun doute pour les fans de Malcolm in the Middle qui connaissent un peu le métier que ce mec était un acteur de génie, mais la manière dont il le redémontre dans Breaking Bad est juste folle. Le type est toujours hyper juste, même dans l'excès, c'est dingue.

Bref, si vous n'avez pas vu Breaking Bad, essayez de planifier ça dans votre vie.

10 mai 2023

Poï'z en Creuse

Nous avons passé trois jours dans le Limousin, l'occasion de revoir de vieux amis, mais aussi de sillonner la Creuse pour accumuler toujours plus de Poï'z, car le bonheur est dans l'accumulation, comme je le dis toujours. Et l'occasion, aussi, de tester un type de Tèrra Aventura que nous n'avions pas encore essayé : les parcours nocturnes.

Guidés par Zenight, un petit Poï'z chauve-souris assez effrayant quand on le regarde de près, nous nous sommes donc baladés autour du lac de la Roussille, près de Châtelus-Malaveix (et oui je sais, on dirait le jumeau maléfique de Châtelet-Les Halles) au crépuscule, puis carrément dans la nuit. Concrètement, on suit des petits catadioptres disposés le long du chemin, ce qui impose de disposer de bonnes lampes, et on résout des énigmes dans le noir. C'est assez curieux comme expérience, et je pense qu'il y a moyen de se faire bien peur (en plus on pistait une vouivre, femme-serpent-cyclope et re-serpent derrière, ce qui n'a rien de rassurant, surtout dans une forêt la nuit), mais c'était bien cool.
 

Sinon le week-end fut plutôt productif.

 

08 mai 2023

Creuse ta bulle !

 

Ce week-end nous sommes dans la Creuse, car 2023 est l'année de la Creuse (un petit bon point pour qui comprendra la blague – et un deuxième pour qui aura la référence du titre du post). Nous sommes en train de traquer les poï'z, donc pas trop le temps de dessiner un truc, mais je serai de retour mercredi. Bon 8 mai !

05 mai 2023

Connaître sa place

 



Depuis quelques années maintenant, ce mal insidieux se glisse dans nos salles de cinéma. Jusque-là je ne disais rien car les UGC, qui ont ma préférence puisque j'ai la faiblesse de souscrire à leur abonnement Illimité, étaient épargnés. Seulement ça y est, c'est fini : même dans la plupart des UGC, il faut désormais, quand on achète sa place, choisir le siège sur lequel on va s'asseoir dans la salle. Ça me rend fou !

On a demandé à un ouvreur pourquoi cette idée débile était apparue, et pourquoi on essayait de nous la vendre comme un progrès. En gros, il semble que ce soit pour les gens qui réservent leur place à l'avance, et qui veulent arriver après les publicités, comme ça ils sont sûrs de trouver une place. C'est totalement absurde, et je vais tâcher de démontrer pourquoi.

Déjà, je ne vois pas en quoi ça arrange l'exploitant d'aider ses clients à éviter les pubs, alors que les annonceurs les payent précisément pour que le maximum de spectateurs les voient ! J'espère que les connards en costard de chez Ben & Jerry's et Cartier vont rapidement les mettre au pas, pour une fois que ces trouduc' serviront à quelque chose.

Ensuite, quand on réserve sa place en avance (qui fait ça, déjà ?) pour arriver en retard, on va débarquer dans une salle comble, dans le noir, on va vouloir aller à sa place (forcément en plein milieu), donc on va faire chier toute une rangée sous le prétexte que « c'est écrit sur mon billet que je peux m'asseoir là-bas ! », avec tout le bordel qu'on imagine bien, plutôt que de tranquillement se mettre sur le côté, comme le veut la logique millénaire et juste du « dernier arrivé, dernier servi ».

Par ailleurs, choisir son siège quand on est tout seul, c'est bien gentil, mais quand on est un groupe d'amis qui avaient prévu de « se retrouver dans la salle », v'là le bazar ! Il faut se transmettre ses numéros de sièges à l'avance pour que les copains prennent les sièges d'à côté, en priant pour qu'ils soient encore disponibles.

Bien entendu, le fait de choisir son siège « à l'aveugle », sur un schéma, empêche de réaliser que ledit siège est en fait collant de vieux popcorn, ou placé à côté d'un groupe bruyant, d'un « vieux qui tousse », juste derrière un basketteur de 2,45 mètres ou devant un gamin qui va donner des coups de pied dans votre dossier pendant toute la séance. Choses facilement évitables si on a le choix des sièges : on se lève et on va plus loin.

La seule sortie que je vois pour ce système merdique qui n'arrange personne (en dehors de revenir au système précédent dont personne ne s'est jamais plaint), ce serait d'avoir un pool de sièges réservés à ceux qui prennent leurs billets à l'avance. Des places VIP en quelque sorte. En quoi ce serait un progrès, je me le demande bien, mais au moins ça ferait pas chier les honnêtes gens.

03 mai 2023

Ils sont tout puissants

 

Je savais pas quoi faire alors j'ai tiré au sort dans mes souvenirs et me voici avec un fanart de Nuggit.

Qui est Nuggit ? Nuggit est un Rock Lord.

Qui sont les Rock Lords ? C'est une vieille gamme de jouets dérivée des Gobots de la firme Tonka, leur particularité étant de ne pas se transformer en appareil ou en véhicule mais en... rochers. Oui, ils se sont pas foulés sur ce coup-là. Il y a eu un long-métrage, Battle of the Rock Lords, sorti en 1986 qui, à ce que je sache, n'est jamais sorti en France, et les personnages font quelques apparitions dans la série La Revanche des Gobots (la série japonaise, autrement plus classe que le plus connu Défi des Gobots, qui était américain). 

J'ai eu pas mal de Rock Lords quand j'étais gamin, j'aimais bien car ces machins me semblaient indestructibles, en tout cas beaucoup plus costauds que mes Transformers dont très peu sont intacts aujourd'hui.


01 mai 2023

1er mai

 

Il est très compliqué d'expliquer les dérives du capitalisme, du néolibéralisme et des décisions déplorables d'un gouvernement obsédé par ses vieilles lunes, sans avoir la sensation de simplifier à outrance. Et puis tout d'un coup, on réalise que Gérard Oury avait tout synthétisé en une phrase il y a environ cinquante ans.

Allez, bon 1er mai, travaillez le moins possible !