Ex nihilo Neil

06 janvier 2020

Celeste : cliffhangover

Avant les fêtes, j'ai joué à Celeste, un jeu indé qui a pas mal fait parler de lui lors de sa sortie. 
Techniquement, il s'agit d'un platformer à la Super Meat Boy, avec walljump et dash, le but étant de parvenir au bout des niveaux sans mourir (enfin, sans trop mourir). Et rien que comme ça, c'est déjà un très bon jeu, même si je trouve les contrôles légèrement moins instinctifs que SMB (mais y a pas de honte à être moins bon que la perfection).

Toutefois c'est sur le plan narratif que Celeste prend toute sa dimension : vous incarnez Madeline, une jeune fille qui décide d'escalader le mont Celeste pour... des raisons, un peu mystérieuses. Rapidement, on comprend que Madeline ne va pas fort, elle a traversé des moments difficiles et cette ascension, c'est aussi un peu une quête de soi. Qui va l'amener à affronter ses pires aspects.

J'ajoute, parce que ça ne se voit pas sur les photos, que la musique
est géniale.

Je ne m'étends pas trop. Sachez surtout que, même si sur le principe on est plutôt sur un platformer maso-core (comme Super Meat Boy, donc), le jeu est beaucoup, beaucoup plus bienveillant que son grand frère. Dans Celeste, on n'arrête pas de vous encourager, de vous expliquer que ce sont les échecs qui font les victoires, que la performance n'a pas d'intérêt particulier (il y a notamment des fraises à collecter dans tous les niveaux, sans que ça n'ait rien d'obligatoire, c'est juste un défi supplémentaire pour ceux que ça amuse), que ce qui compte n'est pas le nombre de fois où on tombe mais le nombre de fois où on se relève... 

Sachant que vous n'avez qu'un dash par saut, comment passer ce tableau ?

Bref, Celeste c'est la même leçon que Dark Souls, mais en beaucoup plus mignon et sympathique, donc je vous le conseille vivement. Accrochez-vous, c'est quand même pas évident.

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