Ex nihilo Neil

14 mars 2022

Tribute to... Gargoyles

 

Dernièrement j'ai eu envie de revoir un peu de Gargoyles, et bon sang que cette série vieillit bien...

Si vous n'avez pas grandi dans les années 1990, Gargoyles fut la réponse des studios Disney au Batman de la Warner. Ça aurait pu n'être qu'un simple ersatz, une série de super héros mineure dessinée sur papier noir, mais non, ce fut une des émissions les plus marquantes de son époque, et pour moi un coup de cœur jamais démenti depuis.

En gros, Gargoyles, c'est Tortues ninjas si les créateurs avaient préféré la lecture de Shakespeare à celle de Daredevil. Une histoire très sérieuse de créatures médiévales propulsées dans le New York des nineties, avec un lore très riche (on a revu le pilote et sans rire, je crois que tous les personnages secondaires qu'on y croise auront droit à un arc dans la série, tous ! même le gamin qui admire les gargouilles au début !), des révélations de ouf (Owen... trente ans après, je ne m'en remets toujours pas), des dialogues ciselés (« Vous connaissez ma faiblesse, désormais. – Il n'y a vraiment que vous pour considérer l'amour comme une faiblesse. »), des références littéraires et mythologiques à la pelle, et même des épisodes « éducatifs » intelligents et bien écrits (sur le danger des armes, sur l'intérêt de la lecture)...

La série s'achève malheureusement sur une saison 3 assez dispensable qui ne clôt pas tous les arcs en cours, mais les deux premières (très mal équilibrées : 13 épisodes pour la première, 52 pour la deuxième) sont fabuleuses et valent vraiment le coup.

Le générique français, où Benoît Allemane résume l'intrigue avec sa voix phénoménale.

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