Ex nihilo Neil

03 décembre 2025

Araignée du soir...

 



C'est la saison, les tégénaires rentrent se mettre au chaud et chercher des partenaires en intérieur. Ce n'est pas ma période préférée...

01 décembre 2025

Trois déceptions et une bonne surprise

Il y a beaucoup de films que j'aimerais voir en ce moment alors que je n'ai pas beaucoup de temps, mais j'ai quand même réussi à glisser quelques séances...

 

 

Wicked - For Good, John M. Chu, 2025

J'avais beaucoup aimé le premier film Wicked, malgré quelques défauts, notamment sa durée. Choix a été fait d'adapter la comédie musicale culte en deux films, un par acte, ce qui me semblait hautement discutable, mais le fait est, John M. Chu a réussi à magnifier l'acte I et ses chansons emblématiques, qui sont nombreuses et merveilleuses. Problème : l'acte II de Wicked est notoirement moins enchanteur. L'histoire se resserre, l'ambiance est plus sombre et les chansons moins nombreuses et moins marquantes, en dehors de As Long As You're Mine (une ballade romantique que j'aime bien), No Good Deed (que j'adore) et For Good (qui conclut l'arc narratif entre Elphaba et Glinda). 

Ça se voit d'ailleurs rien qu'à la durée : ce deuxième film dure deux heures, quand le premier approchait des trois. Et c'est beaucoup trop. En plus, Chu semble avoir lâché l'affaire niveau réalisation : alors que le premier acte bénéficiait de belles idées (notamment sur Dancing Through Life), ici on est dans le champ-contre-champ serré sans intérêt. As Long As You're Mine est gâché par une mise en scène qui tape complètement à côté (les deux tourtereaux se tournent autour comme des biches effarouchées alors qu'ils devraient se sauter dessus sous le feu d'une passion torride), No Good Deed... ça va (encore heureux, mais c'est du coup le seul moment à peu près correct du film) et For Good est laborieux. Ajoutons une dernière partie qui empile plus de fins que Le Seigneur des anneaux, et beaucoup trop concentrée sur Glinda, et vous avez un deuxième film très indigeste, ce qui m'attriste fort. 

Restent les vocalises de Cynthia Erivo et Ariana Grande-Butera, objectivement impressionnantes, même si, par moment, elles en font peut-être un chouia trop. 

 

 

 

Arco, Ugo Bienvenu, 2025

Les fans d'animation et d’œuvres d'anticipation l'attendaient depuis un moment, et ont eu l'air plutôt satisfaits de l'arrivée de cet Arco, qui nous conte les aventures d'un voyageur temporel échoué d'un futur lointain et solarpunk (sur ce sujet, l'inévitable Bolchegeek a fait une excellente vidéo) dans un futur moins lointain et beaucoup plus crépusculaire. Il y rencontre Iris, une petite fille de son âge, et ensemble ils vont s'efforcer de le renvoyer dans son époque. 

Arco m'a laissé mitigé : d'une part je n'aime pas beaucoup les designs des humains dans le film, avec leurs mouvements lents et leurs expressions pesantes. Je n'aime pas non plus les voix, qui me rappellent celles de Mars Express. C'est de la création de voix, pas du doublage (puisque les voix sont enregistrées avant l'animation), et je les trouve beaucoup moins expressives qu'elles ne devraient (surtout les adultes, qui ont l'air morts à l'intérieur). Et je n'aime pas trop l'écriture des personnages, en particulier des enfants, qui ne réagissent pas comme des enfants mais comme des adultes imaginent que des enfants pourraient réagir. J'ajoute qu'en dehors, vaguement, d'Iris, les personnages ne sont pas très charismatiques. 

Mais il reste l'animation, qui rend hommage à Ghibli et à Mœbius (y a pire comme références), et surtout l'ambition de raconter une belle histoire pleine d'espoir sur le futur, ce qui est quand même très rare pour un film français. Bon moi je trouve que le pari n'est qu'à moitié réussi (le futur solarpunk dépeint, notamment, me semble épouvantable, soit qu'il l'est vraiment et que je n'ai pas compris l'intention du film, soit qu'il est juste écrit à la va-vite), mais si ça peut motiver des gens à faire mieux... 


Predator - Badlands, Dan Trachtenberg, 2025

Après avoir relancé la licence Predator avec Prey en 2022, Dan Trachtenberg signe un nouvel opus qui tente d'explorer de nouveaux horizons. Cette fois on suit un jeune Yautja (l'espèce des predators) obligé de fuir sa planète et son clan pour prouver sa force en chassant un pokémon légendaire sur Pandora.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce film qui se passe certainement dans le même univers que la série Alien Earth, et on devine une vive intention de les faire se croiser prochainement dans une tentative d'Alien vs. Predator, qui ne me fait pas exactement baver. Mais pour faire simple je me suis plutôt ennuyé. Les Yautjas sont beaucoup trop humanisés pour rester intéressants (rien que le fait qu'on les comprenne gâche beaucoup de leur potentiel) et la violence est largement édulcorée par l'absence de vrais humains. Notre « héros » n'affronte que des animaux qui l'agressent et des androïdes, autant dire qu'il n'y a aucun enjeu et qu'on s'en bat rapidement les reins de ce qui peut arriver, puisqu'on sait qu'il va s'en sortir. D'ailleurs la « terrible planète » sur laquelle il se retrouve semble régie par des lois physiques étranges, laissant le champ libre à la toute-puissance du Scénario qui protège le jeune Yautja des pires dangers (je pense à ces scènes où il fuit devant des limaces au crachat acide ou devant des plantes projetant des milliers de dards empoisonnés, sans subir le moindre dégât... y a des limites à la suspension consentie de l'incrédulité, et ce film les franchit largement).

 

The Sandman, 2022-2025

J'ai rattrapé mon retard sur la série adaptant la BD culte de Neil Gaiman, et qui en est à sa deuxième saison (la troisième sera vraisemblablement la dernière, si j'en crois mes souvenirs du comics). Pour rappel, cette œuvre conte les aventures de Dream, incarnation du rêve (et de l'imagination, dans une certaine mesure), et de ses déboires avec sa famille, les Éternels (Destiny, Desire, Death, Despair, Delirium et Destruction). La série ne s'embête pas à réinventer la roue et adapte de manière très fidèle le comics original, parfois au plan près, et c'est sans doute ce qu'il y avait de plus prudent à faire. 

Le résultat est lent et contemplatif, souvent poseur... comme l'est Dream dans la BD. Les acteurs sont très bons (on notera la présence charismatique de David Thewlis, Stephen Fry et Gwendoline Christie, parmi d'autres), avec en tête d'affiche Tom Sturridge, parfaitement casté en éternel ado boudeur (on pourrait à bon droit prétendre que la BD The Sandman a inventé l'esthétique emo), et l'intrigue est envoûtante pour peu qu'on entre dans le délire. Ceci dit, c'est certain, le rythme ne plaira pas à tout le monde...

 

28 novembre 2025

Retour en arrière

 



Cette année nous avons régulièrement organisé des après-midis « comédie musicale » entre amis, le dimanche. 

Ce fut l'occasion de faire découvrir de petites perles méconnues comme Heathers ou Reefer Madness, de découvrir nous-mêmes quelques titres qui nous avaient échappés comme Chicago, de revoir des merveilles comme Encanto ou Wonka, entre autres. Et dimanche dernier, comme nous étions un peu pressés, nous sommes partis sur ce bon vieux Dr. Horrible's Sing-Along Blog, une mini-série de 2008 signée Joss Whedon.

Pas encore accusé de harcèlement moral par ses équipes à l'époque, Whedon avait voulu prouver en pleine grève des scénaristes qu'il était possible de réaliser des œuvres ambitieuses à budget moindre, et a donc conçu une comédie musicale geek sur YouTube, encore trouvable aujourd'hui sans problème. Pour ce faire il a appelé tous ses copains, avec en première ligne l'incroyable Neil Patrick Harris (How I Met your Mother, notamment), le très charismatique Nathan Fillion (Castle et Firefly) et la reine des geeks Felicia Day (The Guild), pour une fausse comédie romantique finalement assez sombre. Si vous ne connaissez pas je vous la conseille très fort (en plus ça dure à peine trois quarts d'heure).

 

Bien sûr ça nous a donné envie de voir plus de Neil Patrick Harris, qui est une bête de scène, aussi je vous propose ici son introduction absolument culte des Tony Awards de 2013.

26 novembre 2025

Méduse originaire de l'Averne

 

Je ne sais pas trop pourquoi, ces derniers temps, je relis les aventures des Cretinous Space Sauvageons, d'Asp Explorer, alors j'ai fait un petit fanart de l'ingénieure en chef du Disko, l'inénarrable MOA.

24 novembre 2025

Tribute to... Jack Palmer

 

Ce week-end j'ai eu l'occasion de rencontrer Jean-Marc Pétillon, fils de René Pétillon à la (formidable) librairie La Flibuste (à Fontenay-sous-Bois), venu papoter à l'occasion de la sortie du nouvel album des aventures de Jack Palmer.

René Pétillon nous a quittés en 2018, laissant orphelins de nombreux fans, mais en vidant son bureau, sa famille est retombée sur un vieux projet qu'il avait entièrement scénarisé et découpé, mais abandonné faute de temps à l'époque. Ni une ni deux, l'éditeur Dargaud s'est dit qu'il y avait moyen d'en faire quelque chose, et c'est le grand Manu Larcenet qui s'y colle. Un choix d'autant plus intéressant que les deux auteurs s'estimaient grandement, sans pour autant se connaître personnellement : pile le bon degré d'écart pour réussir une reprise de série.


Le résultat, c'est Palmer dans le rouge, une histoire où notre détective foireux enquête dans le milieu des viticulteurs du Médoc, et quand on sait comment il tient bien l'alcool, autant vous dire que ça va bien se passer. Larcenet est totalement à la hauteur du défi (d'après Jean-Marc Pétillon, il a d'ailleurs « fait son Larcenet » : il a fait les dix premières planches à toute vitesse, puis a bloqué pendant des mois en disant qu'il n'y arriverait jamais, et finalement il a fini l'album avec les honneurs).

Et c'est un très bon album, qui trouvera toute sa place sous le sapin. Je parlerai d'ailleurs prochainement de plein d'autres BD qui pourraient y prendre place (car cette fin d'année est faste niveau sorties), mais l'occasion était belle de saluer cette série que j'aime beaucoup, notamment pour L'Enquête corse et L'Affaire du voile, des ouvrages à lire et relire sans fin. 

21 novembre 2025

Canard aléatoire

 

J'enchaîne les bouclages en ce moment, et ça risque de ne pas s'arranger l'an prochain, donc je suis un peu crevé, alors j'ai juste griffonné vite fait sur un bout de papier et ça a donné une cane random dans le style DT 2017 (2017 ? attends, ça fait déjà huit ans que c'est sorti, le remake de Duck Tales ?).

Je ne sais pas quoi en faire, mais si vous voulez lui donner un nom, sentez-vous libres en commentaire. 

19 novembre 2025

Tu t'envoles, tu t'envoles, tu t'envoles...

 



Nous avons récemment amené notre plus jeune nièce voir Peter Pan au théâtre Bobino, et c'était très bien. Pas une prouesse insensée de mise en scène, pas un retournement de cerveau à la Michalik, mais une très solide version de la pièce de J. M. Barrie.

Je ne suis pas un grand fan de Peter Pan, mais ça n'en est pas moins une œuvre importante pour moi car la version animée par Disney fut le premier film où j'ai compris qu'on essayait de me dire plus que ce qu'on me montrait. Peter Pan est une œuvre truffée de symboles pas bien compliqués*, mais les décrypter de soi-même quand on est encore enfant, ça fait quelque chose. 

C'est en revanche bien plus tard que j'ai réalisé à quel point Peter Pan est avant tout une pièce, pensée pour les planches. Pourtant les indices sont nombreux : les costumes très marqués, pour bien distinguer les groupes de personnages sur scène (les enfants perdus, les pirates, les peaux-rouges**...), la structuration en scènes (dans la chambre des enfants Darling, chez les sirènes, sur le bateau...), et bien sûr le non-personnage de Clochette, incarnée par un simple rai de lumière accompagné d'un tintement, que l'on ressuscite en faisant applaudir le public (et ça marche du tonnerre sur un théâtre plein de gamins).

Cette version mise en scène par Guy Grimberg propose tout ça et un peu plus, puisqu'il s'agit en outre d'un spectacle musical, avec des chansons et des danses pas honteuses du tout. J'ajoute qu'il a eu l'intelligence de faire jouer les enfants par des comédiennes, ce qui permet d'avoir un bon jeu et des notes justes, ce qui n'est pas toujours le cas (n'est-ce pas Les Mystérieuses Cités d'or*** ?). 

* Les pirates représentent les adultes qui courent après leur jeunesse perdue, Crochet est l'image du père (ce qui est souligné par la tradition voulant que Crochet et le père Darling soient joués par le même acteur), mais aussi de l'adulte vieillissant qui fuit devant la mort, cette dernière étant symbolisée par le crocodile qui a mangé une pendule (rappelant le tic-tac de l'inexorable temps qui passe), etc. C'est vraiment pas dur à décoder, mais ça demande quand même de se poser la question, ce qui en fait une excellente œuvre jeunesse.

** Le traitement des peaux-rouges dans la pièce est d'ailleurs... euh... disons qu'en France on s'en fout un peu, mais qu'aux États-Unis cette version serait clairement classée comme problématique. 

*** Je suis mesquin car l'abominable spectacle des Cités d'or a depuis changé d'idée et fait désormais incarner Esteban, Tao et Zia par des adultes grimés. À mon avis ça ne le sauvera pas, mais bon, c'est déjà ça. 

17 novembre 2025

C'est pas simple

 

J'ai eu l'idée de ce dessin une nuit, alors que mon esprit était entre bille et bande, je me suis dit que c'était une bonne manière de stigmatiser l'absurdité de notre société. C'est le genre de scène que l'on peut voir quotidiennement à Paris, et dans plein d'autres villes françaises, je me suis dit que j'allais la représenter dans un style vaguement Sempé, ça me semblait approprié.

Puis j'ai réfléchi, et je me suis demandé si ça ne pouvait pas être mal interprété... Est-ce que je n'ai pas l'air de défendre la vieille antienne rance du « occupons-nous d'abord de la pauvreté chez nous avant d'aller nous occuper des noirs qui meurent de faim » ? Ce n'était pas mon but, je veux juste souligner l'hypocrisie de gens qui ne pleurent que sur les injustices lointaines, en ignorant celles sous leur nez, sans rien faire pour aucune... mais qui sait ? 

Puis je me suis demandé « pourquoi un noir ? » Sur l'affiche, j'ai représenté un enfant noir, même si ça ne se voit pas forcément, car j'ai essayé d'éviter la caricature qu'on critique beaucoup aujourd'hui, mais il y a des famines ailleurs. Et pourquoi mon SDF est-il une caricature de SDF blanc alors que cette population s'est considérablement diversifiée ? Ai-je été la proie de mes propres biais ? Probablement. 

Au final, j'ai décidé que « ça irait », que le message était clair et que ceux qui voudraient mal comprendre comprendraient mal de toute façon. Mais c'est pour dire, c'est pas simple de faire de l'humour engagé, même si peu, même pour une audience de trente personnes...

Alors tout mon soutien à Pierre-Emmanuel Barré, qui a su mettre les mots dans sa chronique du 9 novembre, et qui s'est mis le ministre de l'Indignité l'Intérieur à dos. Ce n'était qu'une question de temps, au moins il l'a fait avec flamboyance.

14 novembre 2025

La fable du thylacine

 

Vous connaissez la fable du thylacine ? Thylacinus cynocephalus, c'est un marsupial carnivore de Tasmanie, comme Taz. La fable raconte l'histoire d'un thylacine fourbe et menteur qui glandouille dans les jungles luxuriantes de Tasmanie, qui passe le plus clair de son temps à faire des critiques de films en vidéos sur Internet, exactement comme le Nostalgia Critic. Or ce thylacine, qui s'appelle Rachid Tarbouche, lors d'une de ses chroniques, a solennellement promis de consacrer un épisode à Hitman, de Xavier Gens. Sauf qu'au final il ne l'a pas fait donc tous les animaux de la jungle de Tasmanie se sont retournés contre Rachid Tarbouche et lui ont arraché le visage, à lui et à tous les autres thylacines. L'espèce a complètement disparu. La morale de cette histoire, c'est fais Hitman, la putain de ta race !

 

Bon, plus sérieusement (si comme moi vous avez un sourire triste et la larme à l'œil, c'est que Karim vous manque, et c'est bien normal, mais bon, il va falloir passer à autre chose), le thylacine, ou « tigre de Tasmanie », ou « loup de Tasmanie » d'ailleurs, était en effet un marsupial carnivore, qui jouait sans doute le rôle de prédateur apex sur son île, jusqu'à ce que les mammifères placentaires ne débarquent (Homo sapiens compris) et le défoncent. 

Ce qui est fascinant avec les marsupiaux, c'est qu'ils démontrent super bien les théories de l'évolution : les prédateurs marsupiaux ont évolué jusqu'à ressembler à des loups, démontrant que c'est bien la forme optimale pour un prédateur terrestre chasseur, mais on a aussi la taupe marsupiale qui ressemble à une taupe, le bandicoot qui ressemble à un rongeur, l'opossum qui ressemble à un raton-laveur, le diable de Tasmanie qui est à peu près l'équivalent d'un glouton... 

Quoi j'ai rien à raconter ? Je suis fatigué et j'ai beaucoup de boulot, ok ? 

12 novembre 2025

Petit supplément poï'zesque et bestioles

 Ce week-end nous avons fait le pont et en avons profité pour filer vers la côte médoquine afin de finaliser quelques quêtes Tèrra aventura... On a eu un beau soleil, on a découvert plein de choses et on a bien marché, c'était trop bien.

Les photos sont de Bij, bien sûr. Ici, depuis l'île aux Enfants
(sans blague) au bord du lac d'Hourtin.

 


 

Et on a quand même réussi à voir quelques bestioles étonnantes...

Une grosse chenille qui semble nous inviter très fort à la laisser tranquille.
Je n'ai pas encore réussi à l'identifier...
 

J'ai cru longtemps que c'était un gros cloporte aux couleurs surprenantes,
mais non, c'est un diplopode, une sorte de petit mille-pattes, en 
l'occurrence ici un Glomeris marginata.

Une magnifique decticelle cendrée (Pholidoptera griseoaptera),
grosse sauterelle qui ici manspreadait comme une ouf
pour se faire passer pour une araignée. 

 

10 novembre 2025

La laitière de l'espace

 

Pendant les vacances, on aime bien faire un point & click, genre très adapté aux soirées tranquilles post-randos, et cette année j'ai choisi Milkmaid of the Milky Way, que j'avais dans mon backlog depuis longtemps.

Et franchement pas grand-chose à en dire : c'est un point & click à gros pixels très classique, pas particulièrement bien foutu mais qui se rattrape avec une histoire très originale (une fermière solitaire essaie de sauver ses vaches, enlevées par des extraterrestres) et une narration intégralement rimée (du coup je vous le conseille en anglais : la VF fait de louables efforts pour conserver les rimes, mais c'est quand même moins réussi que la VO). Si vous avez trois heures à perdre, ça fera le job.

Ah c'est des gros pixels, j'avais prévenu.

 

07 novembre 2025

Poï'z, poï'z, poï'z

 

Vous ne vous en êtes pas rendu compte grâce à mon formidable sens de la prévoyance, mais nous étions en vacances la semaine dernière. Nous avons sillonné les routes de Corrèze, un bien beau département (on a un peu slalomé entre les gouttes mais dans l'ensemble on a eu de la chance). 

Évidemment nous étions en quête de Poï'z, et nous en avons ramené plein, dont pas mal d'assez rares : 

  • deux Zaméla, la poï'z des parcours temporaires (il y en a trois en ce moment, et on compte bien faire le dernier le week-end prochain) ;
  • un Ziraïder, qui récompense le seul parcours de l'appli à faire en voiture (en l'occurrence sur le plateau de Millevaches, qui ne ressemble pas du tout au plateau pelé que j'imaginais) ;
  • les deux gros badges sanctionnant la fin des Micro Z'aventures La Corrèze à croquer et Un ticket pour le Tacot, suite de parcours à faire sur deux jours pour en débloquer un dernier ;
  • des poï'z moins rares mais quand même pas courants comme Zaïtek (sur les technologies), Zenight (parcours à faire de nuit, durant lequel mon portable est tombé en rade en pleine forêt, toute une aventure là aussi) ou Zépapeur (pour les parcours un peu costauds, ici en l'occurrence à Bort-les-Orgues) ;
  • de la drouille plus classique (Zéïdon, Zéroïk...), mais qui cache parfois des parcours pas évidents (comme le Zouti, qui a été obtenu après une rando particulièrement épique près du lac de la Triouzoune, un nom comme ça ne s'invente pas).

Restent ces deux badges un peu étranges, en haut : des badges familles, faits maison, que nous avons échangés avec d'autres tèrr'aventuriers croisés sur les routes. Car Tèrra aventura, c'est aussi de belles rencontres.

Et si par hasard vous doutiez encore qu'on était un peu mordus, 
voyez donc nos déguisements d'Halloween, où je suis en Zouti 
et Bij en Zéïdon...
 

05 novembre 2025

Retour en enfer

 

J'ai « terminé » Hades 2 (c'est-à-dire fini l'histoire principale), et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est la très digne suite du premier (qui était déjà fabuleux). 

Hades (1 comme 2), c'est un rogue-lite hack & slash, donc un jeu d'action en vue isométrique, très nerveux, où vous affrontez des dizaines d'ennemis et des boss vénèr. Quand vous mourez (et ça finit toujours par arriver), vous revenez au point de départ où vous pouvez dépenser les ressources accumulées pour améliorer vos capacités, et recommencer.

Ça, c'est le concept de base, mais Hades c'est aussi une narration complètement folle, des milliards de dialogues avec des personnages hyper bien écrits, et c'est bien normal, puisqu'on nage ici dans la mythologie grecque, fondatrice de tous les archétypes de fiction.

Dans cet épisode le grand méchant est Chronos, le titan du temps,
et j'adore le design de vieux monsieur tout sec qu'ils lui ont donné. 

Cette fois Mélinoé, fille d'Hadès et Perséphone, part pour défaire le titan Chronos qui est de retour pour se venger des dieux de l'Olympe qui l'ont découpé en morceaux avant de le disperser aux quatre coins du Tartare (en même temps il mangeait ses enfants). Notre héroïne est moins frondeuse que son grand frère Zagréus (que l'on incarnait dans le premier épisode), davantage « bonne élève », mais ça ne la rend pas moins attachante, et surtout ça permet d'invoquer tout un pan moins connu du panthéon grec : les sorcières, avec Hécate, Circé, Médée et tout le bazar. 

Comme dans le premier, les arcs narratifs sont tous excellents, comme dans le premier on ne s'ennuie jamais et la frustration est tout simplement abolie (quand on gagne, on gagne, quand on perd, on rentre à la maison découvrir tous les nouveaux dialogues et améliorations débloqués au passage, et il y en a des milliers !), comme dans le premier, les designs des différents personnages sont absolument géniaux, aussi respectueux des modèles originaux que modernes dans leur réinvention.

Parmi les plus charismatiques, je me dois de citer Prométhée, dont la classe
déchire l'espace-temps. Sans surprise, le titan de la prévoyance, allié de l'humanité,
a pris le parti de Chronos contre les dieux de l'Olympe. 


 Bref, Hades 2, c'est le premier en mieux, ce qui donne une idée de l'infini. Foncez-y tête baissée.

* Ah oui, pour le dessin d'ouverture de ce post : j'adore Artémis, ça a toujours été une de mes divinités préférées et ce jeu ne fait certainement rien pour que ça change (comme un peu tout le monde, elle y pète la classe). Je n'ai pas encore achevé son arc narratif, mais pour l'instant aucune mention de l'histoire d'Actéon, pourtant fortement référencée avec cette statue de cerf sur laquelle la déesse de la chasse vient s'asseoir régulièrement... 

01 novembre 2025

Inktober : le bilan

Inktober c'est terminé, et comme cette année je l'ai assorti d'un petit jeu, voici les solutions pour ceux qui l'ont suivi (Vincent, je pense à toi !) :

  1. Moustache : Luigi (Luigi's Mansion, entre autres)
  2. Tissage : Arachné (Hades II, meilleur jeu du monde, oui je viens de le finir, et c'est tellement bien !)
  3. Couronne : King Knight (Shovel Knight)
  4. Trouble : Sonic, Knuckles et Fang (Sonic: Triple Trouble, obscur opus de Sonic sorti en 1994 sur Game Gear, c'est dire qu'il y a peu de chances que vous l'ayez trouvé) 
  5. Cerf : Cern, le dieu de la forêt (The Secret World, eh oui, vous pensiez y échapper ?)
  6. Percer : Drill Man (Megaman 4 - j'ai eu l'idée avant même de savoir s'il y avait vraiment un Megaman avec un robot perceur, tellement j'en étais sûr)
  7. Étoile de mer : Stari (Pokémon)
  8. Imprudent : un mimic (n'importe quel jeu de fantasy)
  9. Lourd : Smough (Dark Souls - un personnage lourd de bien des manières)
  10. Balayer : Kamek (tous les Super Mario Bros. depuis Yoshi's Island
  11. Piqûre : Hornet (Hollow Knight - Silksong, putain de jeu de ses morts, qu'il crève en enfer)
  12. Déchiré : Elizabeth (Bioshock Infinite, tout premier jeu que j'ai eu quand j'ai acheté un gros PC - il était vendu avec)
  13. Boire : Jim Raynor (Starcraft II)
  14. Tronc : un tronc (Zelda - Link's Awakening)
  15. En lambeaux : un zombi (Plants vs. Zombies, ça rajeunit personne) 
  16. Bourde : WX-78 et Wilson (ou plus précisément Martin et moi, Don't Starve Together)
  17. Orné : n'importe quel coffre (Sea of Thieves)
  18. Accord : Ellie (The Last of Us 2)
  19. Arctique : un manchouaile (Subnautica - Below Zero)
  20. Rivaux : Sasha et Régis (Pokémon, qui apparaît du coup deux fois... zut... bah, on a qu'à dire que Stari était dans Pokémon Rouge et que ces deux-là sont dans Pokémon Bleu, et voilà !)
  21. Explosion : scène de la vie quotidienne (Helldivers 2)
  22. Bouton : scène classique (Please, Don't Touch Anything
  23. Luciole : début de chasse (Monster Hunter World)
  24. Tapageur : Ryu et Blanka (Street Fighter 2
  25. Enfer : Meatboy (Super Meat Boy)
  26. Déroutant : Pac-Man (Pac-Man)
  27. Oignon : Siegward de Catarina (Dark Souls 3)
  28. Squelettique : Sans (Undertale, je n'y ai pas joué mais un jour je m'y mettrai)
  29. Leçon : Gomez (Fez)
  30. Vide : le protagoniste face à l'infinitude de l'univers (Hardspace Shipbreaker)
  31. Récompense : le mensonge ? (Portal)

 

 

10 octobre 2025

Inktober 10

 

(spécial dédicace à Vincent, qui suit paraît-il cet Inktober assidûment)