Ex nihilo Neil

01 septembre 2025

Geek powaaah !

 

Bon, hum, tout ça pour dire que j'ai enfin reçu ma commande de Vortex, le premier Combaticon de la gamme Age of the Primes, qui s'annonce magnifique et très cool. L'idée étant à terme d'avoir les cinq (Onslaught, Brawl, Blast-Off et bien sûr l'inénarrable Swindle) pour les assembler et former le grand Bruticus. Ça va prendre du temps parce qu'ils viennent tout juste d'annoncer qu'ils bossent sur Brawl, mais bon, c'est un projet de longue haleine.

Vortex, sur mon bureau, dans toute sa splendeur. La figurine est très bien articulée
et se transforme, comme de juste, en hélicoptère de combat.

 

29 août 2025

Les jeux de l'été

Une journée comme une autre dans les rangs de la Super-Terre.

Cet été, les chaudes soirées parisiennes ont été placées sous le signe de la défense de la démocratie et des principes républicains. Mes camarades et moi-mêmes avons enfin plongé dans Helldivers 2, et c'est sans doute la meilleure machine à anecdotes que nous ayons jamais explorée ensemble (mieux que Sea of Thieves et son PvP insupportable qui vous empêche de vous amuser entre potes).

Helldivers, c'est en gros Starship Troopers le jeu : vous êtes un soldat de la Super-Terre et vous devez défendre votre liberté et votre mode de vie en allant vitrifier des légions de Terminides (des insectes très clairement tirés du film de Verhoeven), d'Automatons (qui sont très « inspirés » des armées de Skynet dans Terminator) et d'Illuministes (ambiance zombis / Guerre des mondes). Vous partez par escouades de quatre (ou de trois dans notre cas) avec plusieurs missions à accomplir, et vous revenez victorieux, auréolés de gloire et maculés du sang de vos ennemis. Ou de vos amis, ça dépend, le friendly fire étant obligatoire et générant des situations hilarantes.

Ce jeu occasionne des moments authentiquement épiques, où l'on plonge sous les tirs de laser ennemis en plein blizzard, on attend l'évac en priant que les vagues insectoïdes ne nous submergent pas, on crève tel un héros juste après avoir balancé une roquette dans le cul d'un énorme machin blindé... Il y a vraiment la sensation de vivre des scènes de film, coude à coude avec ses camarades à tenir sous le feu ennemi, juste avant de crever comme une merde parce que l'autre débile camarade a placé un mortier au mauvais endroit... Un jeu incroyable, à faire avec des potes toutefois (parce que tout seul c'est moins fun, et j'aime pas parler aux inconnus).



Dans un autre genre, l'été fut l'occasion de combler notre lacune avec un des point & click les plus cultes de l'histoire du jeu vidéo : Broken Sword (alias Les Chevaliers de Baphomet en français). Une aventure davincico-humoristique dans un Paris de carte postale, où l'on enquête aux côtés de George Stobbart, touriste américain de passage dans notre beau pays. 

Le jeu a un peu vieilli et certaines mécaniques sont fatigantes, mais ça reste une œuvre importante et je suis content de l'avoir fini. Par contre on s'est obstinés longtemps à jouer en VO pour finir par basculer sur la version française, ce qu'on aurait dû faire depuis le début : la version anglaise est truffée de très mauvais accents français (logique vu où se passe l'intrigue) qui la rendent insupportable pour un natif. Les blagues sont certes traduites un peu librement, mais c'est beaucoup plus audible dans la langue de Molière. 


Sinon j'ai enfin lancé Nine Sols, qui a la réputation d'être le meilleur metroidvania après Hollow Knight, et franchement je peux pas donner tort à la critique sur ce point : c'est incroyable.

Déjà l'univers est hyper original : du taopunk, donc d'inspiration taoïste mais avec beaucoup de technologie dedans (et des designs parfois assez torturés qui peuvent inspirer un certain malaise, soyez prévenus). L'histoire est bien écrite et traite de thèmes très SF comme le progrès scientifique, les dérives et la destinée d'une civilisation, avec tout ce qu'il faut d'eugénisme, de transhumanisme, d'OGM, d'exploitation animale (les animaux étant... des humains)... 

Et le gameplay est à la hauteur, avec une forte influence Sekiro. Notre personnage, Yi, se bat au sabre et doit beaucoup, beaucoup parer pour s'en sortir. Les combats sont (très) exigeants, plus que dans Hollow Knight à mon avis (où seuls les boss facultatifs sont réellement difficiles). Là il va falloir parfaitement maîtriser tous les arts du combat à notre disposition ; au point qu'au bout du cinquième Sol (les boss du jeu), j'ai commencé à vraiment beaucoup en chier, et je suis passé en mode Histoire. Aucun regret, le jeu est tout aussi délicieux sans combats hardcore. Et puis j'avais pas de temps à perdre, parce qu'en fin d'année...


Eh oui, enfin, la date est sorti : Hollow Knight - Silksong sort le 4 septembre, c'est-à-dire demain, après sept années d'attente éprouvantes. La suite du meilleur metroidvania de tous les temps sera-t-elle à la hauteur ? Je n'ai personnellement aucun doute et j'attends la sortie fiévreusement. Presque autant que celle d'Hades 2, suite du meilleur roguelite de tous les temps, qui devrait elle aussi arriver cet automne. Ça va être une belle fin d'année pour les gamers !

27 août 2025

Les films de l'été

Cet été a été particulièrement riche en films et gros blockbusters. Certains ont été d'énormes succès pas toujours très mérités (n'est-ce pas Jurassic World ?), d'autres d'énormes bides franchement pas davantage mérités (n'est-ce pas Pixar ?), mais je les ai tous vus (en gros), alors petit retour sur les derniers mois.

 

Jurassic World - Rebirth, Gareth Edwards, 2025

Le précédent Jurassic World était une honte totale et sans rédemption possible, les producteurs ont donc cette fois fait appel à un bon réalisateur, capable de mener à bien de grosses machines avec de gros machins dedans. Malheureusement, si Gareth Edwards fait de superbes images, ses histoires ne sont pas toujours à la hauteur (son Godzilla en est le meilleur exemple), et cette fois c'est pire. Muni d'un scénario de jeu vidéo assez navrant (il faut récolter l'ADN d'un dino de l'eau, d'un dino de la terre et d'un dino de l'air en évitant un dino mutant), le film ne réserve aucune surprise, et même Scarlett Johansson ne le sauve pas (d'autant qu'elle semble avoir bien compris que ce ne serait pas le rôle le plus marquant de sa carrière et s'est clairement mise en sous-régime). Au point que j'ai préféré les aventures parallèles de la petite famille perdue sur l'île, qui au moins me parlait un peu plus. 

Ceci étant dit, ce n'est pas la honte totale et sans rédemption possible (oui je le répète parce que merde, sérieux !) du précédent, ça reste un blockbuster plutôt regardable. Mais bon, de la part de cette licence, je veux du grandiose, pas du potable. 


 

Superman, James Gunn, 2025

J'avais totalement confiance en James Gunn pour porter correctement l'univers DC à l'écran. Cette foi, je la dois bien sûr à son The Suicide Squad, que j'adore viscéralement, mais aussi à son Super, qui montre à quel point il connaît le sujet des comic-books, ce qu'ils véhiculent, et ce qu'ils ne véhiculent pas. Ce premier film du nouvel univers partagé part à l'opposé total de celui de Zack Snyder : un film optimiste, positif, coloré, à l'image de son héros et de ce qu'il incarne. Peut-être bien ce dont on a besoin dans la période sombre qui s'ouvre à nous. Les acteurs sont bons, l'action est fun, l'humour bon enfant sans être débile, l'univers des comics est respecté et c'est un spectacle pour toute la famille, ce qui n'était vraiment pas le cas des films précédents (qui s'adressaient juste aux ados edgy « j'suis trop dark »). 


 

The Fantastic 4 - First Steps, Matt Shakman, 2025

La tendance est décidément aux films de super héros colorés puisque le nouveau film du MCU nous transporte dans une réalité parallèle, une sorte de rétrofuturisme sixties (on pense beaucoup aux Jetson...), avec là aussi une transposition fidèle et décomplexée des comics originaux de Jack Kirby. Il y a l'Homme-Taupe, il y a Galactus, le vrai, il y a tout le délire nécessaire à une bonne adaptation des Quatre Fantastiques... S'il y avait ne serait-ce qu'un gramme d'humour fonctionnel, ce film serait un chef-d'œuvre, mais non. J'ai vaguement souri par moment, mais c'est vraiment trop sage, et on se demande où est passé le fun qui devrait être de rigueur dans ce genre de long-métrage. C'est vraiment dommage parce que ça s'est joué à rien.


 

Elio, Adrian Molina, Domee Shi 
et Madeline Sharafian, 2025

Le dernier Pixar a fait un four monumental, et ça me rend triste parce que ce n'est pas la soupe tiède que tout le monde prétend. Comme toujours avec Pixar, Elio va attaquer un sujet important (ici la solitude, le deuil et l'amitié) par un angle inattendu. En l'occurrence le jeune Elio a perdu ses parents et se réfugie dans une obsession insensée où il rêve de se faire abducter par des extra-terrestres. Le jour où ça arrive vraiment, il va se découvrir une famille d'adoption, mais aussi se rendre compte que sa vraie famille compte. C'est un joli film avec un joli message, qui ne se perd pas en route, il méritait mieux que son triste destin.


 

Eddington, Ari Aster, 2025

Crise du Covid : dans le trou du cul du Nouveau-Mexique, le shérif Joe Cross décide de se présenter aux élections locales pour remplacer ce connard de maire progressiste qui l'empêche d'aller faire ses courses sans masque. On connaissait Ari Aster comme nouveau maître de l'horreur (Hérédité, Midsommar), on le découvre sociologue. Eddington choisit de décrire toute la folie de cette période de 2020 où la pandémie, expliquée et déformée par le prisme des chaînes de télé et des réseaux sociaux américains, a divisé la société comme jamais auparavant. Le résultat est stupéfiant, surprenant aussi bien souvent, avec des droitards rendus étonnamment sympathiques (mais en fait non), des gauchistes rendus étonnamment antipathiques (mais en fait oui) et une société globalement à l'agonie. Une vision édifiante de l'Amérique du XXIe siècle, déconseillée aux personnes sensibles (parce qu'après un départ tendu mais propre, ça vire au très sale).


 

L'Accident de piano, Quentin Dupieux, 2025

Six mois sans Quentin Dupieux, c'est comme une journée sans enfant qui trébuche : on survit, mais c'est moins marrant. Son nouveau film met donc en scène Adèle Exarchopoulos, comme tous les films français de ces dernières années (en même temps elle est incroyable et semble prête à jouer absolument n'importe quoi, alors pourquoi se priver ?) qui joue une youtubeuse à la Jackass, qui se fait mal en live pour le bonheur de ses fans et de son compte en banque. Une « artiste » imbuvable dont l'activité va bien sûr susciter de funestes conséquences. Comme d'habitude avec Dupieux, il vaut mieux ne pas trop en savoir en entrant dans la salle, mais vous ne serez pas déçus.


 

K-Pop Demon Hunters, Maggie Kang, 2025

Je l'ai gardé pour la fin, mais vous le savez, surtout si vous avez des pré-ados à la maison, le vrai succès monstrueux de l'été, c'est K-Pop Demon Hunters. Oui, le titre sonne comme une blague (un peu comme Lesbian Vampire Killers en son temps), mais non, ce n'est pas un gros nanar à cent balles, c'est une grosse production Netflix par les studios Sony Pictures Animation, à qui on doit les Spiderverse, et ça se voit. Animation au top, musique entêtante, chorégraphies de ouf (j'annonce : l'été prochain, toutes les fêtes scolaires de fin d'année proposeront au moins une choré sur Golden ou Soda Pop !) et thématique dans la même veine que La Reine des neiges (mais légèrement mieux maîtrisée). 

Seul regret de mon côté : je m'attendais à quelque chose d'un poil plus poussé sur certains aspects (j'espérais notamment une révolution des démons qui se retourneraient contre leur maître), mais non, le film est plus basique que ça. Ça reste cool comme rarement, et de toute façon je vous conseille de l'aimer parce que, comme pour Let it Go, on n'a pas fini d'entendre ces p... de chansons !

 

25 août 2025

L'été en gaufrier 2025

Il s'en est passé des choses cet été ! Résumé en neuf cases des grands événements, et on détaillera plus tard les plus mémorables.

 

 

22 août 2025

Staphylin, attaque mandibules !

 

À force de regarder les bestioles, on finit par surprendre de vraies scènes de vie. Là par exemple, j'observais un staphylin (si vous vous en souvenez, on en avait vu un à Porquerolles), et ma mère a remarqué un gendarme qui passait non loin. Ni une ni deux, le long coléoptère a foncé sur la malheureuse petite punaise écarlate, tel le xénomorphe sur le placide employé de la Weyland-Yutani*. Scène terrible du quotidien dans la jungle de nos hautes herbes, cercle de la vie, sauvage et beau, tout ça tout ça.

Et surtout scène qui conclut notre Été des bestioles 2025, j'espère qu'il vous a plu, j'ai encore quelques belles photos en réserve mais ce sera pour plus tard, la semaine prochaine on va plutôt faire le bilan de ces vacances placées sous le signe de la canicule et des Poï'z.

* Oui je regarde Alien - Earth en ce moment et ça part plutôt bien, j'en reparlerai quand tout sera sorti. 

20 août 2025

Vive la mariée !

 

Une mariée (Catocala nupta) qui est venue squatter la chambre de mon oncle pendant les vacances, générant moult rigolades et fins jeux de mots. C'est un grand papillon de nuit (dans les 8 cm d'envergure, quand même), qui sait passer relativement inaperçu sur les roches qu'il affectionne (on en a aussi croisé toute une colonie dans une petite grotte non loin), mais qui dévoile toute sa splendeur sitôt qu'il vole, avec ses belles couleurs orangées.

18 août 2025

Parfaite pyrale purpurine arpentant patiemment les spectaculaires pétales du pays provençal

 

Une pyrale pourprée (Pyrausta purpuralis) avec ses couleurs qui se marient parfaitement avec cette fleur de chardon. L'archétype du papillon qu'on croirait colorié par un enfant avec les derniers feutres valides de sa boîte... Elle aime les plantes aromatiques comme la menthe et le thym, ce qui correspondait bien à la flore de la colline méridionale que nous arpentions.

15 août 2025

La demoiselle aux yeux d'or


Une chrysope verte (Chrysoperla carnea) venue animer un dîner entre amis. Surnommé « la demoiselle aux yeux d'or » (aucun lien avec Marie Laforêt*), ce joli insecte aux ailes délicates s'est promené sur la table jusqu'à ce que quelqu'un pose un plat dessus par erreur... Notez que la larve est un terrible prédateur de cochenilles et autres pucerons, donc un bon allié des jardiniers. 

* Oui, je suis vieux, mais si vous avez compris la blague, vous êtes vieux aussi ! 

13 août 2025

Plus bleu que le bleu de tes yeux je ne vois rien de mieux même le bleu des cieux...

 

 

L'azuré bleu céleste (Lysandra bellargus) est un joli petit papillon aux ailes bleues éponymes... mais là on l'a seulement eu fermé.Je le trouve quand même mignon avec son thorax redressé et sa tronche d'alien qui semble nous demander de le conduire à notre chef. 

11 août 2025

Hup-hup-hup... barbitiste...

 

Nous avons tout récemment fait une nuit à la belle étoile avec la famille, sur un petit plateau provençal. C'était toute une aventure dont je reparlerai sûrement, durant laquelle nous avons notamment dérangé des légions d'orthoptères de toutes espèces et tailles. Et parmi les myriades de criquets, il y avait ce monstre, le barbitiste ventru (Polysarcus denticauda). C'est une grosse sauterelle ventripotente, d'ordinaire d'un vert beaucoup plus pétant (celle-ci sortait peut-être juste de sa mue, ce qui expliquerait sa teinte grisâtre, ou juste s'agit-il d'une variation locale). Elle s'est promenée quelque temps sur notre sac de couchage puis est sagement rentrée là où elle passe la nuit.

08 août 2025

El mariposa del diablo !

 

Un Robert-le-diable (Polygonia c-album), papillon assez commun reconnaissable à la découpe étrange de ses ailes. Notez, sur le revers des ailes postérieures, la petite tache blanche en forme de C, qui explique son nom latin (c-album), et qui permet de le distinguer de la vanesse des pariétaires (Polygonia egea), un papillon qui lui ressemble beaucoup mais a une tache en V. 

06 août 2025

Take me home... cantharide... to the place... I belong...

 

Une mignonne cantharide rouge (Cantharis rufa) qui se promène sur une fleur. En quête de nectar, sans doute, car elle aime ça, mais si elle tombe sur un puceron elle ne négligera pas une petite entorse à son régime, car la cantharide est versatile. D'ailleurs les jardiniers l'aiment bien car elle lutte efficacement contre les ravageurs, et en prime elle pollinise.

04 août 2025

Je suis une guêpe ! Si ! Sérieux ! Craignez mon courrou !

 

Regardez-moi ce monstre qui est entré dans notre appartement par la fenêtre un soir d'été ! La bête est impressionnante, mais inoffensive : il s'agit en fait d'une tipule (un cousin, quoi !) qui a évolué pour mimer une grosse guêpe, histoire d'impressionner d'éventuels prédateurs. C'est bien fait, hein, elle a même un ovipositeur qui ressemble vachement à un gros dard menaçant (en fait c'est juste l'organe qui lui sert à pondre). Si vous regardez bien, vous voyez même ses balanciers, la deuxième paire d'ailes qui a évolué en minuscules haltères permettant de stabiliser le vol, typique des diptères.

Détail cocasse, l'espèce s'appelle Ctenophora, rien à voir avec les cténophores marins (qui sont des espèces d'intermédiaires entre la méduse et le sac plastique de supermarché), animaux très présents dans mon roman. Elle a vraiment bien choisi son appart' !

01 août 2025

Surpris en plein repas

 

 

Un œdemère noble (Oedemera nobilis) femelle (on avait déjà vu un mâle, avec ses grosses cuisses). C'est un beau petit coléoptère tout vert, tout allongé, que vous croiserez fréquemment les beaux jours d'été, à téter le pistil des fleurs des champs. 

30 juillet 2025

Moi, je m'appelle Moucham', je suis une mouche verte...

 

Alors oui, c'est juste une mouche à m... une mouche verte, sans doute Lucilia ampullacea, mais elle a quand même de jolis reflets, non ?

Saviez-vous que les plus gros pollinisateurs ne sont pas les hyménoptères (abeilles, bourdons...) mais bien les diptères (mouches, syrphes...). Fou, non ? 

 

Allez, pour le fun :

 

28 juillet 2025

Pendant ce temps, y en a qui bossent

 

Prendre en photo les fourmis, c'est un peu galère, pas besoin de vous expliquer pourquoi (c'est petit, ça bouge vite et surtout ça bouge tout le temps !). Ici nous avons je pense des fourmis écussonnées (Crematogaster scutellaris), reconnaissables à leur tête rousse et leur gastre en forme de cœur. 

Comment je le sais ? Parce que récemment, la chaîne Terrapodia a produit une excellente vidéo sur la vie d'un microterrain de terre, où ces fourmis jouent un rôle important. C'est beau et poétique, et si vous n'aimiez pas encore les bestioles ça va vous faire changer d'avis. 

J'en profite pour vous conseiller cette vidéaste, ses œuvres sont très sympas et j'ai appris plein de trucs. 

 

 

25 juillet 2025

Ma che, ces paparazzi !


Deux belles punaises arlequins, dites aussi graphosomes d'Italie (Graphosoma italicum), hommage j'imagine à la commedia dell'arte... Attention à ne pas le confondre avec le graphosome rayé, dont les pattes sont rouges. C'est pas très grave mais ça les vexe.

C'est une jolie punaise qu'on croise assez fréquemment, ses couleurs vives, comme souvent les couleurs vives chez les animaux, sont là pour clamer bien haut « on est dégueulasses, ne nous mangez pas, vous allez vomir et ce serait contre-productif ! » 

23 juillet 2025

Eh mamoiselle !

 

 

Il est assez difficile de prendre en photo une demoiselle, car l'appareil a du mal à faire le point sur un truc aussi fin. Mais quand c'est réussi, ça vaut le coup ! J'en profite pour préciser que toutes les photos publiées ici sont de Bij (qui a un bien meilleur appareil, un bien meilleur coup de main et une bien plus grande patience que moi*...).

C'est connu mais je le précise au cas où : les demoiselles sont des cousines des libellules, et s'en distinguent aisément par leur taille plus petite, leur silhouette plus frêle et surtout la posture de leurs ailes au repos. Les libellules les portent perpendiculairement au corps, alors que les demoiselles les replient le long de leur long abdomen.

Ici je dirais qu'il s'agit d'un ischnure élégant (Ischnura elegans), un nom moins joli que demoiselle, mais bon, qu'est-ce que vous voulez... 

* Ça reste un travail d'équipe : je suis bien meilleur qu'elle pour repérer les bestioles qui traînent sur les bas-côtés. 

21 juillet 2025

Petite perle verte

 

La chrysomèle de la menthe (Chrysolina herbacea), un magnifique petit coléoptère d'un vert métallique sublime. 

La famille des chrysomèles est vaste, on avait d'ailleurs déjà croisé le galéruque de l'aulne il n'y a pas si longtemps... Ces petits coléoptères (chrysomèle veut littéralement dire « coléoptère doré ») affichent souvent de belles couleurs, mais ne les embêtez pas, ils ont tendance à se défendre de manière... chimique. Je ne pense pas que ce soit très dangereux pour un humain (sauf si vous en avalez une poignée), mais autant ne pas stresser ces petites merveilles.

18 juillet 2025

Quoi ma gueule ?

 

 

Un tircis (Pararge aegeria), papillon parfaitement commun et répandu dans tout notre beau pays, mais vu de face, qui vous montre sa gueule de lécheur de pistil. 

Vous croiserez très souvent des tircis si vous vous baladez en forêt notamment, ce sont ces papillons orangés qui se tournent autour dans les rais de lumière, sur les bas-côtés. Les mâles passent en effet leur journée à tourner autour des femelles qui passent par là (mode « Eh mamoiselle ! ») et à courser les autres mâles (mode « Qu'esstu veux toi ? Dégage de mon coin ! »).

16 juillet 2025

Le péril rouge à pois noirs

 

On commence l'été avec cette scène pas si incongrue qu'elle en a l'air, surprise en pleine Bruxelles : non, ces deux coccinelles ne pratiquent pas l'amour mixte, il s'agit bien d'un mâle et d'une femelle de la même espèce, en l'occurrence Harmonia axyridis, qui connaît une forte variabilité phénotypique (beaucoup de couleurs possibles au sein de l'espèce). 

Et ce n'est pas non plus une bonne nouvelle, puisque cette espèce, connue sous le nom de coccinelle asiatique, a été importée en Europe pour lutter contre les pucerons mais a depuis tout envahi et s'en prend désormais même aux autres coccinelles plus locales. Sales bêtes, donc.  

11 juillet 2025

De la cellule à la singularité

 



Les vacances approchent et le boulot se tasse doucement (doucement), du coup j'ai lancé un nouvel idle game car j'aime bien rester productif. Celui-ci m'a été soufflé par la chaîne TierZoo (que je vous conseille par ailleurs, elle parle de zoologie avec une logique de jeux vidéo, c'est fun), et il s'appelle Cell to Singularity. On avait déjà des idle games à base de cookies, de civilisations, de productivisme, de jardin de retraité ou d'usine à trombones, alors pourquoi ne pas en faire un à base d'Encyclopædia Universalis ?

Cell to Singularity vous propose de débloquer... tout. En fait il s'agit de plusieurs idle games en un : le premier porte sur l'évolution, d'abord biologique puis humaine (de la cellule à la singularité, donc), le second sur l'ère mésozoïque (avec des dinosaures, donc) et le troisième sur le système solaire (tout le système solaire, lunes, astéroïdes et comètes compris). L'occasion donc de redécouvrir que Pluton n'est plus une planète, et c'est la première fois que ça me fait vraiment bizarre (alors que ça fait presque vingt ans qu'elle a été déclassée). 

Le début du jeu, avec les cellules eucaryotes, procaryotes, les fonges...


En outre, tous les trois jours vous avez un mini idle game supplémentaire qui vient s'ajouter, sur un sujet aléatoire (j'ai déjà vu les roches, la philosophie, les extinctions de masse...) et, étonnamment, on apprend vraiment des trucs si on se penche un peu sur les différents trucs qu'on débloque. 

Bref, un bon moyen de perdre du temps entre deux travaux alimentaires, j'apprécie. 

09 juillet 2025

Curiosités nipponnes

 Je ne ferai pas un gros bilan de la Japan Expo parce qu'il y a trop de trucs, alors juste quelques photos moches prises à la va-vite...

Parfois on tombe sur des titres de manga complètement surréalistes,
et en même temps juste géniaux...

Un autre, pour le fun.

J'ai remarqué un curieux revival des vieilles saloperies
qui encombraient nos tables de nuit... Ici le Kiki de tous les les Kikis,
qui retrouve son vieux nom original de Monchhichi, sans doute
pour éviter les jeux de mots coquins...

De même, on assiste au retour des Sylvanian Families, rebaptisés en mon temps
Les Petits Malins (oui, oui, l'ours Gabbygabbygabby, tout ça... y a toute une histoire 
à raconter là aussi, mais ce sera pour une autre fois).

Ah, oui, euh... je sais (enfin, on m'a dit) que PornHub a été réglementé récemment
et est donc désormais impossible à regarder en France (d'après ce qu'on m'a dit),
mais est-ce qu'il y a des gens assez tristes de ce retrait pour acheter
et porter en public ce genre de t-shirt ? Vraiment ? VRAIMENT ?


 

07 juillet 2025

Savoir écouter les jeunes


Pour mon anniversaire, j'ai eu un hoodie Canard PC, il est classe et confortable et je l'aime vraiment beaucoup. Juste au cas où vous hésiteriez, c'est vraiment de la bonne came. 


 

04 juillet 2025

Back to Japan

 

Hier nous avons profité du redoux et de la présence de notre nièce devenue récemment nippophile pour l'emmener découvrir la Japan Expo (vous la voyez ici rencontrer une de ses stars : Mao Mao, des Carnets de l'apothicaire*). C'est toujours aussi cool de passer de concours de cosplay en atelier d'origami, d'essai de kimono en découverte de mangas, de démos de jeux vidéo à venir en exploration de stands de mangakas amateurs... et c'est encore plus agréable de faire découvrir tout ça.

Je pensais qu'on en aurait marre et qu'on devrait la ramener épuisée en milieu d'aprèm' mais non, on a fait la fermeture, dans un enthousiasme tout à fait geek. 

* Manga que je recommande par ailleurs, c'est une sorte de Cadfael au palais de l'empereur de Chine, avec une apothicaire accro aux poisons qui enquête sur des crimes à la Cour, c'est super bien, elle aurait pu choisir pire modèle.  

02 juillet 2025

Flaque

 

Paris étant coincé sous une chape de plomb fondu en ce moment, vous excuserez j'espère la piètre qualité de cette représentation graphique, qui correspond peu ou prou à mon état actuel. Je supporte de moins en moins la chaleur, ce qui n'est pas une bonne nouvelle vu le futur qui se prépare...

Mais ça devrait péter ce soir, courage, tenez bon !

27 juin 2025

Road to Bavaria

 



Je pense que Bij comme moi commençons à avoir sérieusement besoin de vacances, mais en attendant ce moment béni nous partons pour un gros week-end bavarois, apporter encens et myrrhe à un divin enfant né récemment (l'or on le garde, ça va bien). Probablement pas de post lundi du coup.

25 juin 2025

BD du moment

 Quelques BD acquises et lues ces derniers temps...


On commence par la suite du Energon Universe de Skybound, avec les volumes 3 de Void Rivals et de Transformers et le volume 1 de GI-Joe

J'aime beaucoup le principe de cet univers partagé avec trois séries au ton assez différent. Le space opera Void Rivals poursuit son intrigue qui mêle de plus en plus de Cybertroniens à la guerre civile entre Agorriens et Zertoniens, et l'arrivée dans l'équation de ressortissants de Cobra-La risque de changer l'équilibre des forces... La série reste solide sur ses appuis, et on attend toujours la suite avec impatience.

Côté Transformers, on va découvrir cette fois la jeunesse de Starscream, ou comment il est devenu l'épouvantable sac à merde sale type que nous connaissons. Il va en outre recruter les Combaticons et faire s'affronter Bruticus et Devastator, dans un passage qui n'est pas le plus intéressant de la saga, mais qui se clôt en apothéose.

Et enfin le premier volume de GI-Joe, après quatre mini-séries décrivant le background de plusieurs personnages. La franchise GI-Joe, c'est pas forcément ma came, mais cette série a l'avantage de bénéficier d'un excellent dessinateur et de mettre en scène un Cobra Commander nettement moins ridicule et beaucoup plus inquiétant que dans la vieille série. Attendons donc l'hiver prochain pour découvrir la suite de cet univers haut en couleur. 

 


Six albums de Donjon Parade sont sortis au cours des six derniers mois. Ça m'inquiète un peu pour Trondheim (dont la dernière série dans Spirou, Manoir à louer, semble indiquer qu'il apprend à se servir de ChatGPT pour écrire ses scénarios) et Sfar (mais au moins quand il écrit des BD il dit pas des conneries sur Israël), parce qu'ils vont finir par faire un burn-out. Ceci dit, Parade, c'est pas la plus recherchée des sous-séries de Donjon, mais ces albums destinées aux plus jeunes restent bien écrits et pleins d'idées. En outre le n° 9, Nécromancien pour de faux, est dessiné de main de maître par Delaf, l'artiste des Nombrils, et c'est vraiment très classe.


Petit coup de cœur que j'avais découvert en ligne il y a quelque temps et que je m'offre en papier désormais : 365 Days to the Wedding est un manga contant l'histoire de Takuya et Rika, deux employés d'une petite agence de voyage tokyoïte qui vont faire semblant de se marier pour éviter une mutation. C'est une comédie romantique absolument adorable, avec des personnages hauts en couleur et un dessin classique mais parfait en la circonstance. Je recommande, d'autant que la série étant terminée au Japon, l'intégralité devrait sortir assez vite sous nos latitudes (on en est déjà au volume 7 / 12).

23 juin 2025

Fin du flood

 

Samedi soir, j'étais à une des soirées d'adieu du Floodcast, à la salle Pleyel (rien que ça), et c'était très chouette.

Je n'ai jamais écouté une seule émission du Floodcast. Pour moi, Adrien Ménielle et Florent Bernard étaient juste des acteurs du collectif Golden Moustache (dissous il y a belle lurette), je suis passé complètement à côté de leur podcast devenu culte en dix ans (je suis un gros consommateur de YouTube, beaucoup moins de podcast, et j'écoute surtout de la vulga et des émissions sur le jeu vidéo). 

Autant dire que cette soirée d'adieu était truffée de références et de clins d’œil qui me sont passés à dix kilomètres au-dessus du front, mais la salle était comble, le public chaud-bouillant et l'ambiance joyeuse. Ça m'a à la fois rappelé les grandes fins de saison, mélanges de joie de vivre un moment iconique et de tristesse, et ces grands moments de rencontre IRL après des années à aimer la même chose chacun derrière nos écrans (typiquement les grandes conventions geek*, ou les événements genre Panic x Chroma, l'Iron Squid...). Bref, c'était tout simplement cool, même si j'ai vraiment pas pané grand-chose.

* D'ailleurs j'amène prochainement ma nièce découvrir la Japan Expo, il y aura certainement matière à un post.