Ex nihilo Neil

14 novembre 2025

La fable du thylacine

 

Vous connaissez la fable du thylacine ? Thylacinus cynocephalus, c'est un marsupial carnivore de Tasmanie, comme Taz. La fable raconte l'histoire d'un thylacine fourbe et menteur qui glandouille dans les jungles luxuriantes de Tasmanie, qui passe le plus clair de son temps à faire des critiques de films en vidéos sur Internet, exactement comme le Nostalgia Critic. Or ce thylacine, qui s'appelle Rachid Tarbouche, lors d'une de ses chroniques, a solennellement promis de consacrer un épisode à Hitman, de Xavier Gens. Sauf qu'au final il ne l'a pas fait donc tous les animaux de la jungle de Tasmanie se sont retournés contre Rachid Tarbouche et lui ont arraché le visage, à lui et à tous les autres thylacines. L'espèce a complètement disparu. La morale de cette histoire, c'est fais Hitman, la putain de ta race !

 

Bon, plus sérieusement (si comme moi vous avez un sourire triste et la larme à l'œil, c'est que Karim vous manque, et c'est bien normal, mais bon, il va falloir passer à autre chose), le thylacine, ou « tigre de Tasmanie », ou « loup de Tasmanie » d'ailleurs, était en effet un marsupial carnivore, qui jouait sans doute le rôle de prédateur apex sur son île, jusqu'à ce que les mammifères placentaires ne débarquent (Homo sapiens compris) et le défoncent. 

Ce qui est fascinant avec les marsupiaux, c'est qu'ils démontrent super bien les théories de l'évolution : les prédateurs marsupiaux ont évolué jusqu'à ressembler à des loups, démontrant que c'est bien la forme optimale pour un prédateur terrestre chasseur, mais on a aussi la taupe marsupiale qui ressemble à une taupe, le bandicoot qui ressemble à un rongeur, l'opossum qui ressemble à un raton-laveur, le diable de Tasmanie qui est à peu près l'équivalent d'un glouton... 

Quoi j'ai rien à raconter ? Je suis fatigué et j'ai beaucoup de boulot, ok ? 

12 novembre 2025

Petit supplément poï'zesque et bestioles

 Ce week-end nous avons fait le pont et en avons profité pour filer vers la côte médoquine afin de finaliser quelques quêtes Tèrra aventura... On a eu un beau soleil, on a découvert plein de choses et on a bien marché, c'était trop bien.

Les photos sont de Bij, bien sûr. Ici, depuis l'île aux Enfants
(sans blague) au bord du lac d'Hourtin.

 


 

Et on a quand même réussi à voir quelques bestioles étonnantes...

Une grosse chenille qui semble nous inviter très fort à la laisser tranquille.
Je n'ai pas encore réussi à l'identifier...
 

J'ai cru longtemps que c'était un gros cloporte aux couleurs surprenantes,
mais non, c'est un diplopode, une sorte de petit mille-pattes, en 
l'occurrence ici un Glomeris marginata.

Une magnifique decticelle cendrée (Pholidoptera griseoaptera),
grosse sauterelle qui ici manspreadait comme une ouf
pour se faire passer pour une araignée. 

 

10 novembre 2025

La laitière de l'espace

 

Pendant les vacances, on aime bien faire un point & click, genre très adapté aux soirées tranquilles post-randos, et cette année j'ai choisi Milkmaid of the Milky Way, que j'avais dans mon backlog depuis longtemps.

Et franchement pas grand-chose à en dire : c'est un point & click à gros pixels très classique, pas particulièrement bien foutu mais qui se rattrape avec une histoire très originale (une fermière solitaire essaie de sauver ses vaches, enlevées par des extraterrestres) et une narration intégralement rimée (du coup je vous le conseille en anglais : la VF fait de louables efforts pour conserver les rimes, mais c'est quand même moins réussi que la VO). Si vous avez trois heures à perdre, ça fera le job.

Ah c'est des gros pixels, j'avais prévenu.

 

07 novembre 2025

Poï'z, poï'z, poï'z

 

Vous ne vous en êtes pas rendu compte grâce à mon formidable sens de la prévoyance, mais nous étions en vacances la semaine dernière. Nous avons sillonné les routes de Corrèze, un bien beau département (on a un peu slalomé entre les gouttes mais dans l'ensemble on a eu de la chance). 

Évidemment nous étions en quête de Poï'z, et nous en avons ramené plein, dont pas mal d'assez rares : 

  • deux Zaméla, la poï'z des parcours temporaires (il y en a trois en ce moment, et on compte bien faire le dernier le week-end prochain) ;
  • un Ziraïder, qui récompense le seul parcours de l'appli à faire en voiture (en l'occurrence sur le plateau de Millevaches, qui ne ressemble pas du tout au plateau pelé que j'imaginais) ;
  • les deux gros badges sanctionnant la fin des Micro Z'aventures La Corrèze à croquer et Un ticket pour le Tacot, suite de parcours à faire sur deux jours pour en débloquer un dernier ;
  • des poï'z moins rares mais quand même pas courants comme Zaïtek (sur les technologies), Zenight (parcours à faire de nuit, durant lequel mon portable est tombé en rade en pleine forêt, toute une aventure là aussi) ou Zépapeur (pour les parcours un peu costauds, ici en l'occurrence à Bort-les-Orgues) ;
  • de la drouille plus classique (Zéïdon, Zéroïk...), mais qui cache parfois des parcours pas évidents (comme le Zouti, qui a été obtenu après une rando particulièrement épique près du lac de la Triouzoune, un nom comme ça ne s'invente pas).

Restent ces deux badges un peu étranges, en haut : des badges familles, faits maison, que nous avons échangés avec d'autres tèrr'aventuriers croisés sur les routes. Car Tèrra aventura, c'est aussi de belles rencontres.

Et si par hasard vous doutiez encore qu'on était un peu mordus, 
voyez donc nos déguisements d'Halloween, où je suis en Zouti 
et Bij en Zéïdon...
 

05 novembre 2025

Retour en enfer

 

J'ai « terminé » Hades 2 (c'est-à-dire fini l'histoire principale), et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est la très digne suite du premier (qui était déjà fabuleux). 

Hades (1 comme 2), c'est un rogue-lite hack & slash, donc un jeu d'action en vue isométrique, très nerveux, où vous affrontez des dizaines d'ennemis et des boss vénèr. Quand vous mourez (et ça finit toujours par arriver), vous revenez au point de départ où vous pouvez dépenser les ressources accumulées pour améliorer vos capacités, et recommencer.

Ça, c'est le concept de base, mais Hades c'est aussi une narration complètement folle, des milliards de dialogues avec des personnages hyper bien écrits, et c'est bien normal, puisqu'on nage ici dans la mythologie grecque, fondatrice de tous les archétypes de fiction.

Dans cet épisode le grand méchant est Chronos, le titan du temps,
et j'adore le design de vieux monsieur tout sec qu'ils lui ont donné. 

Cette fois Mélinoé, fille d'Hadès et Perséphone, part pour défaire le titan Chronos qui est de retour pour se venger des dieux de l'Olympe qui l'ont découpé en morceaux avant de le disperser aux quatre coins du Tartare (en même temps il mangeait ses enfants). Notre héroïne est moins frondeuse que son grand frère Zagréus (que l'on incarnait dans le premier épisode), davantage « bonne élève », mais ça ne la rend pas moins attachante, et surtout ça permet d'invoquer tout un pan moins connu du panthéon grec : les sorcières, avec Hécate, Circé, Médée et tout le bazar. 

Comme dans le premier, les arcs narratifs sont tous excellents, comme dans le premier on ne s'ennuie jamais et la frustration est tout simplement abolie (quand on gagne, on gagne, quand on perd, on rentre à la maison découvrir tous les nouveaux dialogues et améliorations débloqués au passage, et il y en a des milliers !), comme dans le premier, les designs des différents personnages sont absolument géniaux, aussi respectueux des modèles originaux que modernes dans leur réinvention.

Parmi les plus charismatiques, je me dois de citer Prométhée, dont la classe
déchire l'espace-temps. Sans surprise, le titan de la prévoyance, allié de l'humanité,
a pris le parti de Chronos contre les dieux de l'Olympe. 


 Bref, Hades 2, c'est le premier en mieux, ce qui donne une idée de l'infini. Foncez-y tête baissée.

* Ah oui, pour le dessin d'ouverture de ce post : j'adore Artémis, ça a toujours été une de mes divinités préférées et ce jeu ne fait certainement rien pour que ça change (comme un peu tout le monde, elle y pète la classe). Je n'ai pas encore achevé son arc narratif, mais pour l'instant aucune mention de l'histoire d'Actéon, pourtant fortement référencée avec cette statue de cerf sur laquelle la déesse de la chasse vient s'asseoir régulièrement... 

01 novembre 2025

Inktober : le bilan

Inktober c'est terminé, et comme cette année je l'ai assorti d'un petit jeu, voici les solutions pour ceux qui l'ont suivi (Vincent, je pense à toi !) :

  1. Moustache : Luigi (Luigi's Mansion, entre autres)
  2. Tissage : Arachné (Hades II, meilleur jeu du monde, oui je viens de le finir, et c'est tellement bien !)
  3. Couronne : King Knight (Shovel Knight)
  4. Trouble : Sonic, Knuckles et Fang (Sonic: Triple Trouble, obscur opus de Sonic sorti en 1994 sur Game Gear, c'est dire qu'il y a peu de chances que vous l'ayez trouvé) 
  5. Cerf : Cern, le dieu de la forêt (The Secret World, eh oui, vous pensiez y échapper ?)
  6. Percer : Drill Man (Megaman 4 - j'ai eu l'idée avant même de savoir s'il y avait vraiment un Megaman avec un robot perceur, tellement j'en étais sûr)
  7. Étoile de mer : Stari (Pokémon)
  8. Imprudent : un mimic (n'importe quel jeu de fantasy)
  9. Lourd : Smough (Dark Souls - un personnage lourd de bien des manières)
  10. Balayer : Kamek (tous les Super Mario Bros. depuis Yoshi's Island
  11. Piqûre : Hornet (Hollow Knight - Silksong, putain de jeu de ses morts, qu'il crève en enfer)
  12. Déchiré : Elizabeth (Bioshock Infinite, tout premier jeu que j'ai eu quand j'ai acheté un gros PC - il était vendu avec)
  13. Boire : Jim Raynor (Starcraft II)
  14. Tronc : un tronc (Zelda - Link's Awakening)
  15. En lambeaux : un zombi (Plants vs. Zombies, ça rajeunit personne) 
  16. Bourde : WX-78 et Wilson (ou plus précisément Martin et moi, Don't Starve Together)
  17. Orné : n'importe quel coffre (Sea of Thieves)
  18. Accord : Ellie (The Last of Us 2)
  19. Arctique : un manchouaile (Subnautica - Below Zero)
  20. Rivaux : Sasha et Régis (Pokémon, qui apparaît du coup deux fois... zut... bah, on a qu'à dire que Stari était dans Pokémon Rouge et que ces deux-là sont dans Pokémon Bleu, et voilà !)
  21. Explosion : scène de la vie quotidienne (Helldivers 2)
  22. Bouton : scène classique (Please, Don't Touch Anything
  23. Luciole : début de chasse (Monster Hunter World)
  24. Tapageur : Ryu et Blanka (Street Fighter 2
  25. Enfer : Meatboy (Super Meat Boy)
  26. Déroutant : Pac-Man (Pac-Man)
  27. Oignon : Siegward de Catarina (Dark Souls 3)
  28. Squelettique : Sans (Undertale, je n'y ai pas joué mais un jour je m'y mettrai)
  29. Leçon : Gomez (Fez)
  30. Vide : le protagoniste face à l'infinitude de l'univers (Hardspace Shipbreaker)
  31. Récompense : le mensonge ? (Portal)