Ex nihilo Neil

20 septembre 2019

Neil a joué à... What Remains of Edith Finch

La maison des Finch. C'est grand, tordu et isolé.

Dans ma quête infinie des différentes formes de narration, vous aurez compris que je suis (enfin... bon, là je rejoue à Dark Souls 3, mais ça veut rien dire hein) dans une phase « walking simulator ». Et j'ai eu envie de donner sa chance à l'un des plus populaires, sorti en 2017 : What Remains of Edith Finch

Dans la veine classique du genre, on dirige un personnage, en l'occurrence une jeune femme, dernière héritière de la famille Finch, qui va revisiter l'étrange maison de son enfance en s'attardant dans chaque chambre. Et à chaque arrêt, une petite phase de gameplay simple mais originale va nous mettre dans la peau d'un membre du clan, au moment de sa mort.


Une chambre typique de la maison.

Alors c'est vrai que comme ça, ça n'a pas l'air joyeux, mais en vrai, ça ne l'est pas du tout. Les décès successifs sont ainsi narrés sous forme de « contes » vidéoludiques, de durées variables. Et l'on plonge dans une ambiance étrange, mélancolique, douceâtre et vaguement dérangeante... qui ne m'a pas emballé plus que ça.

Ce n'est pas tant que les phases de jeu sont ratées (même si ça pourrait se débattre, certaines sont assez prenantes), c'est surtout ce sentiment étrange d'avoir affaire à un projet de fin d'études d'étudiant en art trop zélé. J'ai ressenti au cours du jeu une sorte de fatuité, d'orgueil, d'ego mal assimilé... Un jeu qui pète un poil trop haut. 


L'arbre généalogique des Finch, que l'on reconstitue petit à petit.
Là il est entier, de rien.

Bien sûr, ce n'est que mon ressenti, et il est sans doute possible de plonger complètement dedans, et de trouver ça génial... Mais je regrette presque les deux heures (deux petites heures) que j'y ai passé. Et ça, c'est rarement bon signe.

Aucun commentaire: