Ex nihilo Neil

10 février 2020

Le bon endroit


Je n'ai que très rapidement évoqué The Good Place sur ce blog, parce que j'attendais que la série finisse réellement pour la juger sur son intégralité.
Eh bien maintenant que c'est fait, je peux le dire : c'est sans doute une des meilleures séries de ces dernières années, en tout cas au format sitcom. 

The Good Place est issu de l'imagination de Michael Schur, à qui on devait déjà Parks and Recreation (autre sitcom excellente, sauf la première et la dernière saison) et Brooklyn Nine-Nine (que je ne connais pas). 
Le pitch de base est simple : Eleonor se réveille au paradis (« the Good Place »). Elle est morte, mais ses excellents états de service sur Terre lui ont valu l'entrée dans une espèce d’Éden sur mesure, qu'elle partage avec environ 300 autres personnes. Sauf qu'une erreur administrative semble avoir eu lieu, puisque Eleonor n'a absolument rien d'une sainte, et le sait pertinemment.

Ça, c'est le pitch de base, comme je disais. Et je n'en dirai pas plus. Si ce n'est ceci : voyez The Good Place !

Déjà, parce que c'est drôle. Mais vraiment très drôle. Les acteurs sont brillants, les idées folles et le scénario très bien ficelé (pas une faille tout au long des quatre saisons, et on ne peut pas dire que ça lambine niveau intrigue). Mais aussi (surtout ?) parce que c'est particulièrement intelligent, et que la série a une vraie vocation à la vulgarisation philosophique. Ce n'est jamais prise de tête, toujours léger (sauf quand c'est triste) et entraînant, mais ça dit des choses sur la vie, sur la mort, sur la société, et notamment sur l'éthique (c'est même un des focus les plus importants de la série). 

Je vous ai dit qu'il y avait Kristen Bell ? Et Ted Danson ?
Y a Kristen Bell et Ted Danson !

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