Ex nihilo Neil

06 septembre 2021

Safari photo

Les vacances, depuis le confinement, c'est aussi l'occasion de suivre les pas du grand Max Bird et d'essayer de photographier des oiseaux. Et d'autres bestioles plus ou moins volantes. En voici quelques-unes dont on est un peu fiers...

La bergeronnette (Motacilla alba), aussi appelée hochequeue,
mais chez nous on la surnomme couette de padèle (« queue de poêle »
en à peu près occitan). Une adorable petit passereau tout mignon.

La fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), qu'on entend souvent
mais qu'on voit peu. D'ailleurs vous voyez bien qu'elle se cache.

Le héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), un petit échassier que l'on
retrouve de plus en plus au milieu des troupeaux de vaches du Sud-Ouest.
Il mange les parasites sur la peau des bovins, un peu comme les pique-bœufs africains.

Une magnifique huppe fasciée (Upupa epops) qui a eu le bon goût
de venir se mettre pile dans la profondeur de champ de mon téléphone.

Ce tout jeune rougequeue noir (Phoenicurus ochruros), que par chez moi
on appelle plus familièrement « cul-rouge », était rentré par erreur dans la cuisine.
Je l'ai fait sortir et photographié tandis qu'il reprenait ses esprits.
On a vu énormément de rougequeues pendant les vacances, ils ont pour ainsi dire remplacé
les moineaux qui étaient les passereaux de base dans mon enfance.
En nettement plus farouches.

Un chardonneret élégant (Carduelis carduelis),
oiseau dont on entend souvent parler mais qu'on ne voit pas souvent, ce qui
est dommage vu ses magnifiques couleurs.


 
La tourterelle turque (Streptopelia decaocto), un classique que l'on croise
sitôt qu'on sort de Paris intra-muros. Son chant nous réveillait en douceur tous les matins.

On attaque les insectes avec un cordulégastre annelé
(Cordulegaster boltonii), une belle libellule aux yeux verts.

A priori le même, mais mort. Il était assez énorme.

Un sympétrum rouge sang (Sympetrum sanguineum),
une autre libellule assez impressionnante, que l'on voit de plus en plus
dans mon Sud-Ouest natal.

Une très belle pyrale du buis (Cydalima perspectalis), qui s'est posée sur
une surface bien blanche. Une papillon de nuit totalement inconnu en France
il y a quinze ans, et qui a complètement envahi le pays en une décennie.

Je pense que c'est un lycène bleu (Polyommatus icarus), mais bon, les papillons,
c'est compliqué.

 
Le vulcain (Vanessa atalanta), un classique des jardins (il faut
dire que sa chenille se nourrit d'orties, ça aide), mais joli.


Une punaise Arlequin (Graphosoma italicum), ou pentatome italien, ou graphosome rayé,
qui aime bien se la péter avec ses rayures surprenantes.

2 commentaires:

Oud a dit…

Ah oui, tu t'es lâché sur les photos. C'est difficile d'être là au bon moment avec de quoi photographier. Je trouve la huppe fasciée très classe. Et la libellule rouge sang très intrigante.

Neil a dit…

On en voit beaucoup depuis quelque temps. C'est rigolo parce qu'une autre libellule classique de chez nous est l'anax empereur, qui est toute bleue, du coup ça fait bizarre quand les deux cohabitent...