Ex nihilo Neil

29 mars 2021

La verge axiomatique (euh...)


Je vous parle du temps d'avant. Non, même pas... du temps d'avant le temps d'avant. Je vous parle d'avant... 2017 !

Avant que Hollow Knight ne débarque dans le petit univers des metroidvania en déclarant très calmement : « Voilà, maintenant c'est moi le patron. Des objections ? » et tout le monde de s'écraser face à la toute-puissance du nouveau roi.

Mais avant Hollow Knight, il y avait un roi. Il y avait un représentant majeur, créé de A à Z par un homme seul qu'on imagine un peu fou. Il y avait Axiom Verge.

Ça sent la NES. Même la palette de couleurs sent la NES.

Axiom Verge est un jeu vidéo indépendant développé par Tom Happ, qui n'y a consacré « que » cinq ans de sa vie. En termes de gameplay, il est facile à définir : c'est un metroidvania, et re-Metroid par derrière. L'hommage à la saga de Samus Aran est évident : des sprites semblent tout droit sortis du vieux jeu NES, la map est identique, le système d'évolution par les armes qu'on trouve à droite à gauche similaire... En revanche, Axiom Verge se distingue par une histoire fouillée, racontée notamment à travers les notes cachées dans les décors (comme une multitude d'autres items d'ailleurs). Et par une ambiance de ouf.

Les rusalkis, ces immenses robots en forme de tête de femme, sont au cœur de l'intrigue
et créent une ambiance quelque part entre Alien et Terminator...

Vous êtes Trace, un chercheur terrien perdu dans Sudra, ce monde biomécanique frappé par le Pathogène, une substance corruptrice conçue par le terrible Athetos. Après un début à la Another World (une expérience tourne mal, votre labo explose, boum, vous êtes dans un autre monde), vous rencontrez Elsenova, une tête de robot géante, qui vous expose les bails. Et c'est parti pour des heures d'exploration, de découverte et de combats dans un monde vaste à la beauté trouble.

Les boss peuvent être impressionnants mais sont rarement difficiles.

Le jeu n'est pas particulièrement ardu, pas besoin d'avoir torché Hollow Knight en speedrun pour venir à bout du mode Normal. Mais il est magnifique (avec des designs à la Giger sans tomber dans le vulgaire), il rend un superbe hommage aux vieux jeux NES (jusqu'aux clignotements et petits glitchs caractéristiques de la console de Nintendo, qui ont ici un sens dans la diégèse) et il donne envie de le relancer une fois fini pour trouver tous les petits secrets.


4 commentaires:

SammyDay a dit…

Perso, j'ai enfin commencé Hollow Knight - que je me contentais de voir jouer par d'autres jusqu'à présent. Faudrait que j'achète une manette, le clavier c'est pas génial.

Neil a dit…

Ah oui, perso, pour moi les jeux de plate-forme, c'est pad obligatoire.
Et je t'envie de le découvrir, c'est un jeu assez ouf (mais aussi assez chaud par moment). Amuse-toi bien !

SammyDay a dit…

Je suis d'ailleurs épaté qu'aussi sensible sur le sujet des bestioles à huit pattes, tu l'ai fini.

Neil a dit…

Ouais mais les designs dans Hollow Knight ils sont tout mignons (ce qui est rigolo parce que la difficulté, elle, ne l'est pas trop, mignonne...). En plus dans le prochain Silksong (vivement !), on incarnera Hornet, fille des araignées.