Suite à un atelier qu'elle a suivi, Bij a passé tout un week-end à préparer des daifuku, ces petites pâtisseries japonaises en forme de boules molles et blanchâtres, fourrées à la pâte de haricots rouges et à divers trucs (sésame, beurre de cacahuète ou thé matcha...). C'est très bon et très bourratif.
Ça a permis aussi de comprendre un point essentiel de la cuisine japonaise : la facilité, c'est pour les autres. Ainsi, l'anko, ou pâte de haricots rouges, est une base de la pâtisserie japonaise à peu près équivalente à la crème pâtissière chez nous. Eh bien non seulement cette pâte met littéralement vingt-quatre heures à se préparer (il faut porter à ébullition, laisser refroidir, réchauffer, refroidir, etc.), mais en plus on aurait pu imaginer que le choix des haricots rouges « azuki » venait du fait que ces légumineuses fussent particulièrement sucrées.
Ben non, il faut rajouter plus de leur poids en sucre en poudre pour obtenir une pâte vaguement sucrée, ce que je trouve tout de même assez contre-productif vu l'objectif (alors qu'ils auraient pu faire de la pâte, je sais pas moi... de pandan ?). N'empêche que c'était bon. Et bourratif.
1 commentaire:
Je ne voudrais pas dire, mais ça a l'air surtout bourratif :-) :-)
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