Ex nihilo Neil

28 février 2022

Week-end riche

Il s'en est passé des choses, ce week-end...

Deux escape games, des verres, des restos, des balades, un ciné... il faisait beau, et marcher sans masque dans les rues de Paris sous ce beau soleil hivernal avec quelques amis, devisant de tout et de rien, c'était sincèrement merveilleux. 

*

* *

Et puis il y a eu ces autres moments incroyables. Quand je remontais le cours d'une rivière et qu'un membre de la redoutable secte des Doigts Sanglants m'a attaqué, avant qu'un chasseur qui passait par là ne surgisse pour me prêter main forte et vaincre ce parti nettement trop fort pour moi. Et cette caverne, toute proche, dans laquelle j'ai progressé le plus discrètement possible, car j'y avais repéré des brigands... j'allais neutraliser le plus proche, quand je marchai sans m'en rendre compte sur une cordelette liée à une série de clochettes. Toute la bande m'est tombée dessus, et je n'ai dû qu'à mon expérience de me sortir de ce mauvais pas. Un peu plus loin dans la grotte, je trouvai un coffre, et alors que je l'ouvrai, une voix narquoise me tançait d'importance : « Ce n'est pas très reluisant de s'emparer des biens d'autrui ! » Une voix que je connaissais...

Patch ! Toujours Patch ! Il était là, avec sa lance et son grand bouclier, et m'attaqua directement. Comme je reprenais le dessus, il commença à parlementer : « Attendez, on peut s'entendre, pas la peine de s'emballer, je peux être utile. » Je le savais bien, qu'il pouvait être utile, ce vieux briscard qui avait survécu à tant de jeux From Software. Alors je l'écoutai me raconter comment il s'était retrouvé à errer sur ces terres désolées, et qu'il avait pris sous son aile les quelques soldats déserteurs qui montaient la garde à l'extérieur, pour leur « apprendre les ficelles, quoi ! » Ça sentait fort l'école « Vennec des Gars futés », cette histoire. Mais je l'épargnai, car il pourrait m'être utile plus tard.

Ça, c'est une anecdote parmi des dizaines. Au moment où j'écris ces lignes, dimanche après-midi, j'ai à peu près 7h30 d'Elden Ring dans les pattes, et je n'ai même pas l'impression d'avoir commencé les choses sérieuses (je n'ai même pas trouvé de bâton de mage pour jeter des sorts !), mais j'ai déjà la tête qui tourne. Noël Malware, grand défenseur du dernier Zelda, a prophétisé : « Il est bien possible que ce soit le jeu qui ringardisera Breath of the Wild. » Je le crois, c'est bien possible.


 

Mais surtout, Elden Ring, c'est la synthèse de ce truc que je recherche dans mes jeux, ce quelque chose d'incroyable qui me fait briller les yeux et raccourci mon souffle : l'appel de l'aventure. Ce n'est peut-être pas pour tout le monde, mais je suis heureux de faire partie des élus.

Aucun commentaire: