Ex nihilo Neil

02 février 2022

Paléo : pourquoi pas Néo ?

 

J'avais déjà parlé de Paleo, ce jeu de société qui nous avait tant plu l'été dernier qu'après quinze jours de location, on l'avait finalement acheté pour ne pas avoir à le rendre. On a refait pas mal de parties depuis, souvent à deux, parfois à plus, et on commençait à avoir vu à peu près tous les modules du jeu de base... Z-Man Games a donc eu la bonne idée de sortir les extensions début janvier, pile au bon moment pour nous.

Les Oiseaux-terreur, ou la revanche des dodos.
Ça va bien se passer...

Les extensions, ce sont d'abord deux petits modules supplémentaires, Rites d'initiation et Les Oiseaux-terreur, qui introduisent des mécaniques tout à fait sympathiques pour une somme modique (5 euros le module). Ensuite, on attaque le gros morceau avec Une nouvelle ère, une boîte à part qui apporte de nouveaux systèmes beaucoup plus profonds, de nouvelles cartes de base et personnages, et six modules originaux. 

Le nouveau plateau « ferme », avec la petite
hutte toute mignonne (et qui soigne la nuit !).

La principale innovation d'Une nouvelle ère, c'est de nous faire basculer dans le néolithique (faisant mentir au passage le nom du jeu) en développant l'agriculture et l'élevage. Et c'est chaud sa mère : on n'a réussi le module de base qu'au bout de la troisième tentative, les bestioles passent leur temps à s'enfuir, le blé pourrit sur pied, les meutes de loups reviennent sans cesse nous harceler... mais au bout d'un moment on comprend le principe et on choppe le truc. On a donc pu enchaîner avec les deux modules suivants, où on a respectivement affaire à la jungle qui attaque la nuit et aux humeurs changeantes de l'étrange tribu des Xribs. Et c'est toujours aussi inventif, avec cette sensation de vivre une vraie aventure sans en faire pourtant des caisses en termes d'écriture (tout passe par des symboles simples, faciles à interpréter mais riches de significations).

Ah, et y a des dodos, comme dans toute œuvre sur la préhistoire, et je me suis déjà exprimé sur ce point, mais bon, pour cette fois je laisse couler.

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