Le week-end dernier, nous gardions notre nièce et, entre l'expo Ramsès (dont je reparlerai peut-être vu le foin qu'on en fait sur tous les médias) et le visionnage de Mulan (le vrai, hein, pas l'ersatz), nous avons fait le soin aux reptiles proposé par le Parc zoologique de Paris (après avoir fait les lémuriens et les lamantins, ça semblait logique).
C'était d'autant plus cool que notre nièce est fascinée par les reptiles depuis toujours, et que le premier souhait de métier qu'elle ait émis dans sa vie fut « herpétologue » (scientifique étudiant les reptiles et les amphibiens).
Ces deux adorables Dracaena sont nés il y a un mois et font déjà une belle taille. |
La session est sur le même modèle que les deux précédentes : on suit un soigneur pendant deux heures, qui nous explique son métier et des milliards d'anecdotes sur les animaux dont il s'occupe. Nous avons découvert que les petites grenouilles tropicales aux couleurs vives ne sont plus vénéneuses une fois en captivité, qu'il faut éviter de faire chier les tortues marines et pourquoi les boas arc-en-ciel sont appelés ainsi.
Une dendrobate, grenouille célèbre pour tuer par simple contact avec sa peau bourrée de toxines. Mais comme les toxines viennent de son alimentation, en captivité, le risque est réduit. |
En outre, le soigneur nous a révélé la vérité sur cette fameuse anecdote que vous avez forcément entendue, comme quoi une femme qui dormait avec son serpent était surprise de le voir s'étendre de tout son long à côté d'elle, à quoi un vétérinaire l'aurait enjointe de se débarrasser de l'animal car « il est en train de vous mesurer pour savoir s'il peut vous avaler ». Selon l'opinion du professionnel, c'est de la connerie pure. Je cite à peu près : « Si un serpent veut manger un truc, il va le taper direct. On n'a jamais vu un serpent mesurer quoi que ce soit. Par ailleurs, c'est particulièrement débile de dormir avec un serpent, dans la mesure où beaucoup sont porteurs sains de salmonelles. Quand on dort, nos défenses sont plus faibles, c'est un coup à choper une salmonellose. » Légende urbaine, donc.
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