Des vacances au sein d'un hôtel luxueux dans une vallée reculée du Tyrol : quel meilleur endroit pour mener une enquête sur des meurtres crapuleux, tels un Hercule Poirot et une Miss Marple réunis dans un même amour du mystère ? Las, comme aucun client de l'Aqua Dome n'a jugé bon de mourir dans des circonstances troubles (les nombreux infarctus étaient largement imputables au buffet du petit déjeuner), nous nous sommes rabattus sur The Case of the Golden Idol, le dernier jeu de Lucas Pope.
Seul défaut, qui n'en est pas vraiment un : la direction artistique me donne quand même l'impression d'avoir été faite sous Paint, par un individu pourvu de gros doigts. |
Fortement inspiré de Return of the Obra Dinn, ce jeu vous propose donc d'enquêter sur des meurtres mystérieux dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, tous en lien avec une étrange statuette en or. Vous faites face à des tableaux quasi figés, et il faut comprendre ce qui s'est passé, qui a tué qui, pourquoi et comment... Oui, comme un Cluedo, mais en bien.
Le jeu est une réussite incontestable : c'est prenant, juste assez tordu pour ne pas avoir l'impression de rouler sur l'intrigue, mais tout de même faisable (on n'a jamais fait appel au système d'indices proposé). Un moment délicieux, dont vous viendrez à bout en 5-6 heures. On attend une suite du même tonneau, avec encore plus d'idées.
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