Les soldes nous font parfois faire des choses étranges, c'est bien connu. Ainsi, quand je suis tombé sur Alien: Isolation à 1,5 euro, je me suis dit : « Tiens, j'en ai entendu beaucoup de bien, c'est pas trop mon type de jeu mais à ce prix, ce serait dommage de me priver. » J'ai donc lancé le jeu, en mode Novice, parce que faut pas non plus exagérer, me disant que, l'un dans l'autre, ce n'était pas si éloigné de Journey to the Savage Planet. Juste avec un xénomorphe.
Eh ben pas tout à fait. Le jeu est impressionnant : il recrée vraiment l'ambiance du premier Alien, avec ses coursives étroites, ses flaques d'huile, ses salles aseptisées, ses petits claviers sans indication, ses écrans verts, sa technologie futuristico-bricolée...
Il se paye en plus le luxe d'être vraiment raccord avec le lore de la licence (enfin... jusqu'à Alien – La Résurrection, hein, on compte pas les Aliens vs. Predator, et surtout pas les dernières abominations de Ridley Scott), puisqu'on dirige Amanda Ripley qui cherche des indices sur la disparition de sa mère Ellen (on est donc entre les événements d'Alien et ceux d'Aliens).
Par souci pour mon jeune public, je ne posterai pas d'image du jeu. |
On explore donc une station spatiale sinistrée, et c'est vraiment très bien. Puis un xénomorphe arrive, évidemment, transformant le tout en partie de cache-cache éprouvante, puisque la moindre rencontre avec le machin est fatale. C'est l'idée même du jeu, bien sûr, donc je ne vais pas m'en plaindre, mais c'est pas forcément mon truc. Au moment où j'écris ces lignes j'ai fini la cinquième mission, donc à peu près le tiers du jeu, mais ça devient chaud d'échapper à la bestiole, et je ne sais pas si j'aurai le courage d'aller jusqu'au bout.
Ceci dit, avec 5 heures de jeu pour 1,5 euro, on peut d'ores et déjà dire que ça a été rentable.
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