Ex nihilo Neil

22 septembre 2023

Bestioles estivales

Mais bien sûr qu'on a photographié des saletés rampantes pendant l'été ! Bien sûr ! On m'en a même envoyé pour que je les identifie.

Et notamment plusieurs araignées, mais c'est dur de faire l'identification quand on est arachnophobe, alors on va commencer tranquille par les insectes. 

Commençons par cette pélopée courbée (Sceliphron curvatum) trouvée
par mon amie Galinette. C'est une guêpe solitaire qui nourrit ses larves avec
des araignées, ce qui la rend un peu cool pour moi, surtout avec ses antennes
recourbées rigolotes.

J'ai d'abord cru que ce gros coléoptère trouvé par Bij était un lucane femelle,
mais il s'agit en fait d'une petite biche (Dorcus parallelipipedus), qui y ressemble beaucoup.
D'où son nom : c'est pas un cerf-volant, c'est une petite biche.

Une punaise américaine du pin (Leptoglossus occidentalis), qui est
arrivée début des années 2000 en Europe avec des chargements de bois.
Notez comme elle se fond bien sur le sol plein d'épines de pin de chez ma maman.

Le fils de WookieOfTheYear (fidèle lectrice) a détecté ce mylabre inconstant
(Mylabris variabilis) dans le Sud-Est, vers Gap. Un petit coléoptère d'Europe
méditerranéenne et centrale, qui ne se laisse pas facilement
photographier net.

Grand classique et un des plus gros coléoptères français après le lucane
et le capricorne, le scarabée rhinocéros (Oryctes nasicornis).
Mâle, ainsi qu'en témoigne sa corne.

On l'avait déjà croisée mais cette fois elle nous montrait
sa belle face ventrale, la pudibonde (Calliteara pudibunda)
qui étend toujours autant ses pattes velues. Un papillon de nuit assez
impressionnant en taille, tout de même.

La passagère (Dysgonia algira), un petit papillon de nuit assez courant,
que je pensais avoir pris de manière moins floue...

Et pour finir, un joli tircis (Pararge aegeria) croisé lors d'un
Tèrra aventura secret, quelque part non loin de Périgueux.


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