Ex nihilo Neil

25 septembre 2023

L'étincelle de la Terre

 


Comme vous le savez je suis un vieux fan de Transformers (je suis d'ailleurs en train de faire les bouquinistes pour réunir les dernières parutions de chez Vestron, qui reprennent certains comics édités par IDW aux États-Unis, avec une logique éditoriale parfois curieuse). Mais j'ai raté bon nombre des séries animées des dernières années, j'essaie donc de temps en temps de rattraper mon retard. J'avais vu Animated (très correcte mais interrompue trop tôt) et War for Cybertron (pas mal mais un peu classique), et en attendant d'avoir le courage de m'enquiller Prime (qui a la réputation d'être une des meilleures) j'étais curieux de la toute récente Earthspark, sortie chez Nickelodeon. Comme on pouvait s'en douter vu la chaîne, c'est une série jeunesse, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec.

Le pitch de base d'Earthspark est alléchant : nous sommes sur Terre, la guerre est finie. Les Cybertroniens collaborent désormais avec les autorités (à travers l'agence gouvernementale GHOST) pour gérer les problèmes que leurs ressortissants en liberté pourraient causer. Comprendre : les Decepticons en goguette qui n'ont pas compris que le conflit était terminé (mais aussi ceux qui veulent juste vivre leur vie). Détail pas du tout négligeable : Megatron a rejoint le GHOST, et fait désormais partie des « gentils ». Et c'est assez savoureux de le voir voler la vedette à Optimus Prime.

Il a en outre la voix de Rory McCann (le Limier dans Game of Thrones),
un vrai plaisir pour les oreilles.


Parallèlement à ça, deux gamins tombent sur une sorte de « source de vie cybertronienne » et, à son contact, déclenchent la naissance de deux nouveaux types de robots, une espèce hybride entre Transformers et humains, qu'ils vont nommer les Terrans. 

Et vous avez résumée là la double identité de la série : tout ce qui touche aux gamins ne m'a pas particulièrement intéressé (c'est très bien, hein, et je n'aurais aucune honte à montrer ça à des enfants, c'est juste que moi ça me touche plus trop), en revanche le contexte et ce qui se trame derrière me branchent complètement. Ajoutons qu'ils profitent de l'existence d'une race extraterrestre asexuée (mais disposant de genres) pour faire quelques métaphores tout aussi woke que sympathiques (un des Terrans se définit par le pronom « iel », un autre refuse de s'imposer un mode alternatif juste parce « qu'il lui en faudrait forcément un », et préfère attendre de savoir de quoi il a vraiment envie...), ce qui donne encore un peu plus de corps à la série.

Certains designs signés Nick Roche (qui a signé de très très bonnes pages de comics chez IDW)
sont très réussis, comme ce Wheeljack à barbe super classe (ça change des lunettes à la con).
Notez également que Bumblebee est doublé par Danny Pudi, qui doit vivre sa meilleure
vie de geek puisqu'il est désormais au générique de DuckTales et de Transformers.

 

La première saison vient de se terminer, elle est en cours de diffusion en VF. Je n'ai pas encore tout vu mais je sais déjà que je serai au rendez-vous de la deuxième.

3 commentaires:

Victor von Jul a dit…

Mais ? Optimus Prime a une bouche, dans cette version ? Je l'ai toujours connu avec un genre de masque devant la bouche, moi !

Neil a dit…

Ce n'est pas la première série où on voit sa bouche (dans Animated aussi, notamment). Et d'ailleurs, comme dans Animated, il a sa plaque de protection qui apparaît quand il est en combat (c'est assez cohérent). Moi aussi je préfère quand il a sa plaque en permanence, ça fait plus classe, mais bon...

Victor von Jul a dit…

Ah je comprends, merci pour les explications !