Ex nihilo Neil

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09 mai 2025

Crash raté

 


Je l'annonçais ici même il y a quelques semaines à peine, je n'avais plus guère d'espoirs pour le MCU, à l'exception peut-être du prochain Fantastic 4. Je ne pariais notamment pas un kopeck sur Thunderbolts*, qui s'annonçait comme une resucée peu inspirée du Suicide Squad** de DC. Prenez une bande de losers, troisièmes rôles dans des films de seconde zone de la franchise, réunissez-les par une acrobatie scénaristique sans intérêt, remuez et boum, voilà du contenu pour Disney +.

Sauf que non. Contre toute attente, par je ne sais quelle magie noire, le résultat est un film. Un vrai film, construit comme si le même groupe de gens s'en était occupé du début à la fin avec la même vision. Une vision pas forcément hyper ambitieuse, presque humble même, mais une vraie vision. Pas un patchwork dégueulasse à la Brave New World, où dépassent partout les coutures d'un scénario réécrit vingt fois en cours de route.

Thunderbolts* n'est pas un chef-d'œuvre, mais c'est un film qui a du cœur, qui parvient à installer ses personnages et à nous faire partager les émotions qu'ils traversent, qui arrive à proposer une histoire un peu différente de d'habitude et qui, en prime, fait enfin vraiment avancer l'intrigue générale ! Et c'est aussi un film qui gagne à ne pas être dévoilé à l'avance, car les producteurs n'ont pas tout révélé dans les bandes-annonces, donc cette fois vraiment, je vous engage à aller le voir avant de lire la suite.

 


Thunderbolts* met donc en scène un groupe de losers, que les fans de la licence reconnaîtront plus ou moins facilement : 

  • Yelena, la « petite sœur » de Black Widow (vue dans Black Widow et Hawkeye), jouée par la merveilleuse Florence Pugh qui s'impose clairement comme l'héroïne du film (qui pourrait presque s'appeler Black Widow 2 — et se prétendre à bon droit meilleur que le premier) ;
  • Red Guardian, « père » de Yelena (vu dans Black Widow et joué par David « le shérif dans Stranger Things » Harbour), que perso j'ai trouvé plutôt marrant même quand il en fait trop, dans le genre « humour du désespoir » ;
  •  US Soldier, dit « Captain Wish » (que vous auriez vu si vous aviez regardé Falcon and the Winter Soldier) qui réussit bien sa transition de connard insupportable à personnage touchant ;
  • Bucky, alias le Winter Soldier (vu un peu partout depuis Captain America 2) ;
  • Ghost (vue dans Ant-Man 2... oui, ben j'avais dit que c'était des troisièmes rôles dans des films de seconde zone), qui aurait mérité d'être davantage fouillée, mais je préfère un film qui va à l'essentiel ;
  • Taskmaster (vue dans Black Widow, mais on s'en fout) ;
  • Bob. Oui, Bob. Et c'est là que ça devient intéressant.

Une belle bande de vainqueurs. Si vous trouvez l'image un peu sombre,
sachez que c'est comme ça dans le film. C'est bizarre mais c'est cohérent,
et ça change du gris terne des autres films du MCU.

Tout ce petit monde travaille en sous-main pour Valentina Allegra de Fontaine, incarnée depuis je ne sais plus quand par Julia Louis-Dreyfus sans jamais rien donner de plus qu'un cabotinage assez ridicule. J'adore Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld > Friends !), mais ce rôle ressemblait quand même beaucoup à un très mauvais choix de carrière. Ce film lui permet enfin de briller en tant que remplaçante opportuniste de Nick Fury, moins badass et plus sournoise***. 

 

Les nouveaux Nick Fury et Maria Hill du pauvre...
Il se trouve que ce sont deux actrices que j'adore, alors je vais pas me plaindre.

Mais surtout le film repose sur la détresse mentale de ses personnages : Yelena est dépressive, US Soldier ne va pas beaucoup mieux, Red Guardian est à deux doigts de devenir ce clochard qui gueule dans le bus, Ghost est clairement dans la galère et Bob... Bob est bipolaire, et ça va avoir des conséquences assez importantes dans la suite.

Tout cela fait qu'on pouvait craindre une simple repompe de Suicide Squad, et on sentait déjà venir les reprises de musiques cool, les couleurs flashy, les répliques chocs... et en fait pas du tout. Pas de pop à l'horizon, la photographie, quoique nettement plus travaillée que dans le reste du MCU, n'est pas clinquante pour un sou et les répliques... sont juste bien écrites. L'humour ici est bizarre : il ne fait pas mouche, mais il tombe logiquement. Les personnages font des blagues pour relâcher la pression, ou la faire monter, mais pas pour nous amuser. C'est comme si on n'était pas devant un long sketch mais plutôt face à un... film. Ça fait bizarre, après des années de scènes où on laisse un temps après la blague pour que le public rigole. Ça fait bizarre en mieux !

 

Je ne vous le dévoile pas trop au cas où, mais je trouve le design
de l'antagoniste final assez brillant, et toujours raccord avec l'ambiance du film
et ses thématiques.

Visuellement, la réalisation est plutôt inventive, avec quelques scènes bien sympas et un final mémorable, avec cet effacement des passants en une ombre évoquant Hiroshima qui envahit progressivement New York, en parfait raccord avec l'ambiance anxiogène et le côté dépressif des personnages. J'ajoute que voir de nouveau des super héros sauver vraiment des gens dans la rue me fait plutôt plaisir, on n'avait pas vu ça depuis, je sais pas, Doctor Strange 2 en 2022 ?

Bref, je ne vais pas dire que c'est un film incroyable, mais ce qu'il fait, il le fait bien, sans fausse note, sans se perdre, sans fan service inutile, sans détruire ses enjeux à coups de blagues. Les acteurs sont bons, la réal est bonne, l'histoire est convaincante, et ça fait enfin avancer le schmilblick. Et pour moi ça en fait le meilleur film du MCU post-Endgame, si on considère le critère « univers étendu ».

* Apparemment l'astérisque est importante. Du coup ceci n'est pas vraiment une note, c'est juste pour que vous soyez pas perdus...

** Dont le premier est incroyablement nul et le second incroyablement bien

*** En prime son assistante est jouée par Geraldine Viswanathan, que j'adore depuis Miracle Workers, où elle tient la dragée haute à Daniel Radcliffe et Steve Buscemi, ça me fait trop plaisir de la revoir. Et je réalise qu'un prochain film du MCU pourrait donc réunir Haylee Steinfeld, Florence Pugh et Geraldine Viswanathan, trois de mes plus grosses chouchous actuelles. Iiiiiih, je trépigne comme une écolière !

23 avril 2025

Daredevil rené ?

 

La nouvelle série Daredevil est enfin terminée, parlons-en rapidement (ou pas).

Tout d'abord, un résumé des faits, parce que ce n'est pas simple. À l'origine, Daredevil est une série Netflix, qui faisait plus ou moins sa vie en parallèle du MCU. Elle avait un scope plus restreint (New York et plus particulièrement le quartier insalubre de Hell's Kitchen), un ton plus mature et une réalisation qui allait avec. C'était sombre, très violent, volontiers esthétisant (avec quelques longs plans-séquences de bagarre très cool) et ça parvenait à rendre sérieux les concepts parfois très perchés du comics original.

Puis Disney a racheté Marvel, et a voulu faire des séries pour traire la vache à lait produire du contenu pour sa nouvelle plateforme Disney +. Ça a donné un peu de bon (WandaVision, Loki), un peu de médiocre (Moon Knight, Echo) et beaucoup de catastrophique (She-Hulk, Ms. Marvel, Hawkeye...), mais jamais rien au niveau du Daredevil de Netflix. Les quelques tentatives de faire des clins d'œil à la série cornue n'ont d'ailleurs pas été incroyables : un caméo de Charlie Cox en Matt Murdock dans Spider-Man, une apparition épouvantable dans She-Hulk et un combat plutôt stylé dans Echo, mais sans vrai enjeu. Quant à Vincent D'Onofrio, on l'a vu jouer Wilson Fisk dans Hawkeye (et c'était à chier) et dans Echo (et c'était nul).

Wilson Fisk vs. Kate Bishop. Ça devrait finir avec de la
purée de Kate Bishop, mais non, les dieux du scénario sont avec elle.

Bref, quand Disney a déclaré, à la non-surprise générale, vouloir relancer une série Daredevil, le monde a retenu son souffle, vomi un peu dans sa bouche, et attendu de compter les injures à la série originelle. Mais !

Il se trouve que les derniers films du MCU se sont pas mal plantés au cinéma, non pas à cause de leur supposé wokisme, mais bien parce qu'ils étaient à chier debout (Quantumania, je pense à toi très fort). Le studio s'est donc dit qu'il fallait redresser la barre, car comme le disait Michael Eisner à l'époque où il présidait Disney, ce n'est pas notre boulot de faire des bons films, mais si on veut gagner de l'argent, de temps en temps, on est bien obligés (je paraphrase hein*). Du coup ils ont interrompu le tournage de la série, rappelé les anciens showrunners de l'époque Netflix, tout réécrit, fait des reshoots, et boum, voilà Daredevil Born Again. Alors, est-ce que le résultat valait cette looooongue intro ?

Esthétiquement, on est dans les clous, c'est pour ainsi dire une saison 4.

Meh. C'est franchement dans le haut du panier des séries du MCU faites pour Disney +. La réal est très honnête, certaines scènes sont très réussies (le duel contre Bullseye du premier épisode, notamment), il n'y a pas de concessions sur la violence graphique, les acteurs sont au top niveau, et l'insertion de Daredevil dans la diégèse du MCU passe plutôt bien. 

Mais le scénario est jonché de chausse-trappes dans lesquelles il tombe un peu trop souvent. L'arc du serial killer Muse est bâclé, certains concepts sont balayés trop vite, et surtout l'intrigue nous emmène dans les tréfonds de la politique populiste, de la corruption et des bavures policières. Autant vous dire qu'en ces temps troublés, il faut manipuler ces concepts avec finesse et être bien solide sur ses appuis, surtout quand dans la vraie vie, des flics tuent des innocents en exhibant fièrement le symbole du Punisher. Oui, Marvel a intérêt à se prononcer sur la question, et à se prononcer clairement. Je ne trouve pas que ce travail soit accompli. 

La série fait revenir Jon Bernthal en Frank Castle, sans grand génie
malgré la qualité de l'interprétation.

Certes la série est conçue comme un diptyque et tease une saison 2, il faudra donc attendre celle-ci pour se prononcer vraiment sur la qualité de l'ensemble. Mais elle part sur des prémisses bien bancals. On peut espérer que les showrunners, qui cette fois auront pu gérer le projet depuis le début, parviennent à retomber sur leurs pieds, mais personnellement je ne crois plus beaucoup au MCU, quelle que soit sa forme. Si on a beaucoup de chance, le prochain Fantastic 4 sera intéressant et correct, mais c'est mon dernier espoir vis-à-vis de cette franchise qui n'a plus rien à raconter. 

* La véritable citation est « We have no obligation to make art. We have no obligation to make history. We have no obligation to make a statement. But to make money, it is often important to make history, to make art, or to make some significant statement. We must always make entertaining movies, and, if we make entertaining movies, at times, we will reliably make history, art, a statement or all three. »

21 janvier 2022

Hawkeye


 

Alors, on va expédier les trucs que j'ai bien aimés dans Hawkeye : déjà il y a deux de mes jeunes actrices préférées, Haylee Steinfeld* et Florence Pugh**, et je me régale d'avance à l'idée que leurs personnages vont devenir copines (s'ils arrivent à engager un bon dialoguiste, ce qui ne semble vraiment pas facile ces temps-ci !). Et il y a une ou deux scènes (surtout celle du dialogue au téléphone avec le fils de Clint) qui sont authentiquement réussies.

Tout le reste est raté. Déjà, le problème de Hawkeye, c’est que la série pourrait durer deux heures et raconter les mêmes choses bien mieux, avec un bien meilleur rythme. Au lieu de quoi elle s'enlise, se perd dans des dialogues longs, chiants et mal écrits, et n'arrive même pas à présenter son personnage principal correctement. Je pensais naïvement qu'en six épisodes, on en apprendrait plus sur Clint Barton, comment il est entré au Shield, pourquoi il a un arc, comment il a rencontré sa femme... Ok, ça n'aurait peut-être pas été palpitant, mais au moins ça aurait ajouté de la cohérence, plutôt que du n'importe quoi.

Mais à la limite, j'aurais pu pardonner ça. Ce que je ne pardonne pas, c'est ce p... de dernier épisode qui fait n'importe quoi avec les personnages que la série a péniblement installés. 

Et surtout, surtout, ils introduisent le fucking Caïd, joué par fucking Vincent D'Onofrio***, juste pour en faire de la merde. Parce que, entre autres problèmes, Wilson Fisk contre Kate Bishop au corps à corps, ça finit pas en match nul. Ça finit avec une Kate Bishop cassée en deux et un Caïd même pas transpirant qui fait exécuter tous les membres de sa famille. 

* Révélée dans le formidable True Grit des frères Coen, revue depuis dans Bumblebee (et vous savez comme j'aime ce film) et entendue dans Arcane (c'est elle qui double Vi) et Spider-Man into the Spider-Verse (Spider-Gwen). Vous remarquerez que ce ne sont que des rôles qui pètent la classe.

** Que j'ai redécouverte dans Midsommar, où elle donne un aperçu impressionnant de son talent. 

*** Qui l'incarnait déjà magnifiquement dans le Daredevil de Netflix.

20 janvier 2022

What if...?

 

Tout le monde a adoré What if…?, et franchement je ne comprends pas pourquoi. Le concept avait un potentiel phénoménal, on aurait pu explorer des éventualités folles, et on se retrouve avec « et si Peggy Carter était devenue Captain America à la place de Steve Rogers ? » Eh ben ça n'aurait quasiment rien changé, super. « Et si T'Challa était devenu Starlord ? » Vous aviez pas plus random comme idée ? Genre « et si en fait Thanos c'était le crabe géant dans Vaiana ? » Ou « et si Loki était un bébé alligator ? » (ah, non, ça ils l'ont fait dans Loki, et c'était rigolo... comme quoi !)*.

Au final on se retrouve avec une série très inégale, avec des épisodes faiblards qui en côtoient d'autres un poil plus intéressants (celui sur Dr Strange, notamment, qui aura sans doute des conséquences dans le prochain film du MCU). Le concept de multivers est une fois de plus très présent, avec le personnage du Watcher, mais ça ne va vraiment pas très loin, et seule la qualité de l'animation (en même temps c'est une série Disney, on pouvait s'y attendre) rattrape un peu le tout. Y en a qui aiment, mais moi j'y vois juste un gros gâchis. 

* Ça me rappelle d'ailleurs que tout un tiers de la saison 4 d'Agents of SHIELD montre une société alternative où Hydra aurait pris le pouvoir, et même si c'était très cliché c'était quand même dix fois plus intéressant. Quand votre série n'arrive pas à faire aussi bien qu'Agents of SHIELD, il faut vous poser des questions.

19 janvier 2022

Loki

 

Est-il possible de rater une série mettant en vedette Tom Hiddleston dans son rôle star ? Apparemment non, pas vraiment. 

Même si on ne comprend pas tout et que le concept de multivers est à l’évidence une chausse-trappe à scénario de dimensions cosmiques, Loki la série a la classe, autant que Loki le personnage. Alors quand en plus vous avez sur le même écran Hiddleston et Owen Wilson*, il y a clairement concours de bouffage de caméra. L’arrivée de l'excellente Sophia Di Martino ne simplifie pas l’équation, et je passe sur le final où on nous révèle ce qui sera sans doute le futur grand méchant du MCU, Kang le Conquérant, dans une scène à rallonge qui devrait être insupportable mais que je trouve pourtant parfaite. Un gros cabotinage pour conclure Loki, franchement c’est logique.

* Que vous avez vu dans plein de trucs, mais notamment chez Wes Anderson au cinéma.

18 janvier 2022

Falcon and the Winter Soldier


 

« Michel, on a trouvé un nom pour la série avec Falcon et le Soldat de l’hiver, là ?

– Ben non, on cherche toujours.

– Parce que ça commence demain.

– Ah… ben tant pis, on garde le titre de travail, hein.

Falcon et le Soldat de l’hiver ? C’est pas un peu… pauvre ?

– Ben au moins les gens sauront à quoi s’attendre. »

C’est la série dont personne n’avait rien à faire, et franchement ça se comprend. Centrée sur deux personnages peu charismatiques (malgré les efforts démesurés d’Anthony Mackie et Sebastian Stan pour leur donner du relief et une alchimie), autour d’une histoire peu intéressante (qui va succéder à Captain America ? qui va « reprendre le bouclier » ? qui ça intéresse ?), la série va pourtant essayer d’aborder un sujet grave : la représentation des soldats noirs dans l’histoire militaire des États-Unis. Une noble intention, et un résultat que j’ai du mal à juger tant la problématique est loin de ma culture française (nous, on n’a pas de problème avec ça, comme il n'y a jamais eu de soldats noirs ou arabes dans nos arm… comment ?).

Reste une série peu prenante, qu’il faudrait que je revoie pour bien comprendre les tenants et aboutissants. Mais au milieu, il y a Daniel Brühl, et même si je n’aime pas du tout l’évolution de son personnage*, une œuvre est toujours mieux avec Daniel Brühl que sans.

* Je préférais nettement quand Zemo était juste un gars malin, déterminé et désespéré qui voulait flinguer les Avengers. Là ça devient un génie du crime arrogant, noble et pété de pognon, c’est un poil trop cliché pour moi.

17 janvier 2022

WandaVision

 

C’est dommage, on commence sans problème avec la meilleure série du tas (attention, ça spoile légèrement). 

WV attaque très fort avec un format original, commençant par des épisodes référençant directement des vieux classiques des sitcoms : des hommages à I Love Lucy (la première sitcom américaine, dans les années 1950), Ma sorcière bien-aimée, Malcolm… pour se transformer petit à petit en série plus conventionnelle, avec les épisodes de 45 minutes beaucoup plus habituels du format Marvel. Mais ce que la série perd en originalité, elle le gagne en fond, avec une illustration plutôt profonde et forte sur le deuil et la perte. 

Ajoutons qu’elle propose quelques twists foufous (et la toute première suggestion de la possibilité d'un multivers avec un personnage dont l'arrivée m'a complètement scotché – bon, finalement c’est un peu désamorcé par la suite, mais bon sang, j'ai séché dix minutes devant mon écran !), et qu’elle introduit plusieurs personnages qui seront sans doute importants pour la suite (Monica Rambeau, Agatha Harkness), qu’elle pose quelques bases sur l’irruption du surnaturel magique, qu’elle dispose de bons comic reliefs (Darcy et Jimmy me font marrer, désolé) et bien sûr qu’elle s’appuie sur l’excellente interprétation d’Elizabeth Olsen* et de Paul Bettany**, qui ne sont pas exactement des tâcherons en matière d’acting. Bref, s’il y a une série du MCU à voir, c’est sûrement celle-là.

* Sœur des jumelles Olsen, qui a clairement piqué tout le talent de la famille. 

** Acteur de grand talent, mais qui malheureusement restera à jamais pour mes potes et moi le boiteux albinos ridicule dans Da Vinci Code.

14 janvier 2022

Encore des séries !

L'année 2021 eut bien des défauts, mais elle a aussi été le théâtre de belles choses. Et puis, quelque part entre les deux, il y a eu les séries du MCU qui ont accompagné cette période sans sortie Marvel au cinéma. Et étonnamment, on me demande assez souvent mon avis dessus.

Alors maintenant que ça se calme un peu, il est temps de se repencher sur chacune de ces séries. Aussi la semaine prochaine ce sera la...