Je suis un peu fatigué ces temps-ci alors j'ai pris quelques jours de repos. Aujourd'hui pas de dessin, juste quelques impressions sur mes dernières lectures...
Un vieil ami très cher m'a offert cet ouvrage qui me tapait dans l'œil depuis un moment... Contrairement à ce que je pensais, il ne s'agit pas simplement de la transcription intégrale des dialogues surréalistes de La Classe américaine, le chef-d'œuvre de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (si vous ne connaissez pas... sérieux ? Enfin, bon, si vous ne connaissez pas, découvrez-le, puis redécouvrez-le, parce que la première fois on trouve ça débile, et la deuxième on trouve ça génial), il s'agit d'une véritable étude de l'œuvre. Avec des commentaires, des questions (« Selon vous, que veut dire Dave quand il traite la jeune femme de connasse ? », « Êtes-vous déjà allé vous faire foutre ? Si oui, exposez le contexte. Quels enseignements en avez-vous tiré ? ») comme on en avait dans les livres de théâtre qu'on devait lire au collège.
Bon, bien sûr, c'est plein de conneries, d'approches aristotéliciennes absurdes, de références à Koulechov, Eisenstein et autre Orson Welles (qui n'aimait pas trop les voleurs...), c'est un petit plaisir à déguster aux toilettes (quoi, on peut plus chier tranquille ?), feuilleter, lire et relire pour finalement savoir ce que Georges a bien pu vouloir dire (monde de merde !) et s'il avait vraiment plus de classe que de beurre au cul.
J'ai toujours été très intrigué par les publications Transformers de l'éditeur IDW, qui se révèlent bien meilleures que ce qu'on pourrait imaginer (et qui prouvent qu'avec de bons auteurs, n'importe quelle licence a du potentiel). Et en bon fils des années 1980, je ne pouvais pas passer à côté de Revolution, le crossover ultime réunissant Transformers, MASK, GI-Joe, Micronauts (moins connus chez nous mais cultes aux États-Unis), Action Man et ROM...
En tout cas je ne pouvais pas passer à côté du prologue, mais le reste, ça ira, merci, j'ai plus faim. C'est pas vilain, le dessin est assez classe, mais l'intrigue est tout simplement incompréhensible. Ou, pour être plus précis, inaccessible tant c'est mal branlé ; ça part dans tous les sens et, au lieu du plaisir régressif que j'attendais, j'ai juste ressenti une intense confusion. C'est dommage parce que j'aimais bien l'idée que le MASK a été créé par Miles Mayhem, ancien agent de GI-Joe, à partir de technologie cybertronienne. Mieux raconté, ça aurait pu être cool.
Je n'avais jamais fini Billy Bat, alors j'ai tout emprunté d'un coup à un copain et tout enquillé. Et... euh... c'est du Urasawa. C'est-à-dire que le dessin me donne des frissons à chaque fois que je l'analyse (mais ça ce doit être personnel), et j'admire vraiment sa manière de rendre réalistes les scénarios les plus improbables. Même un scénario où Mickey Mouse est une entité lunaire qui prophétise le futur à travers l'esprit de ceux qui le dessinent. A côté de ça, j'ai quand même souvent eu l'impression qu'il a écrit son intrigue au fur et à mesure, et qu'il l'a interrompue quand son éditeur lui a dit stop, on n'a plus de papier. Je continue à préférer Monster ou Pluto, que je vous conseille si vous voulez découvrir l'auteur (et bien sûr 20th Century Boys, qui reste monumental même s'il fait quatre ou cinq volumes de trop).
Et j'ai commencé son Asadora !, qui m'a l'air parfaitement dans la lignée de ses autres histoires, je vous tiendrai au courant.
2 commentaires:
Je suppose que cet ouvrage sur la classe américaine explique comment faire du cyclimse tout en mangeant de la ouiche lorraine des des chips ! Que de bons moments. Ah tout ça me rappelle Georges, politiquement :-D
Georges ? Qu'est-ce que j'ai à voir avec Georges ? Rien en fait ! Moi je suis un vrai démocrate. Georges est un fasciste de merde !
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