Ex nihilo Neil

12 janvier 2024

L'aventure d'un renard et bien plus

 


La grande claque vidéoludique de l'an dernier fut Chants of Sennaar. Enfin, non, c'était Cult of the Lamb... ou Case of the Golden Idol. Ou Echoes of the Eye... Ouais, je sais plus, j'ai encore les joues qui piquent. Et 2024 est partie pour être tout aussi folle, vu qu'on vient de se faire Tunic en un gros week-end, et c'était génial !

Tunic est sorti en 2022, après un très long développement, et se présentait comme une variation sur Zelda où l'on dirige un petit renard tout mignon cosplayé en Link qui va explorer un vaste monde. D'abord il trouve une épée, ensuite il découvre qu'il doit retrouver trois gemmes, voilà, vous voyez la filiation. Et puis on affronte nos premiers boss, et on se dit que mince, y a un peu de Souls là-dedans, parce que quand même ils sont vénère. Et puis, plus tard, ça rebascule encore...

Un monde d'une choupinitude...

Parce que Tunic, c'est beaucoup plus que ce que rencontre votre œil, comme disait Google Trad à une époque. Au point qu'au bout d'un moment, on se dit qu'il est beaucoup plus proche d'un Fez que d'un Link's Awakening. Le jeu est rempli ras la gueule de secrets qu'il va falloir comprendre, petit à petit, en reconstituant le livret du jeu, dont les pages sont dispersées un peu partout dans le monde. Oui, un livret à l'ancienne, rédigé presque entièrement dans une langue inconnue (que vous pouvez essayer de traduire si vous êtes une acharnée comme Bij, mais ce n'est pas forcément utile).

Par contre, les boss, c'est plus du tout choupinou :
préparez vos roulades et assurez-vous d'avoir un peu
monté en niveau.

L'expérience est du coup truffée de moments « Eurêka » qui me font adorer ce genre d'œuvre. Quand on sait qu'il a été conçu en grande partie par une seule personne, on ne peut qu'applaudir le résultat. Ceci étant dit, si le jeu est pour nous indéniablement une perle, il n'est pas fait pour tout le monde :

  • déjà il faut être bien accroché, parce que les boss ne sont vraiment pas tendres (l'épreuve de la Cathédrale, notamment, m'a donné quelques sueurs froides – alors que j'ai fini Dark Souls, faut-il le rappeler) ;
  • et surtout le jeu est plus bourré de références qu'un film de Tarantino. Il y a partout des clins d'œil à d'autres jeux (tous parfaitement recommandables), ce qui fait que des mécaniques qui sembleront évidentes aux connaisseurs risquent d'être beaucoup plus hermétiques aux joueurs débutants. Je ne dis pas que c'est un défaut, mais c'est un risque à prendre : on peut se perdre dans Tunic et se heurter à un mur sans plus savoir quoi faire. La réponse est là, quelque part (souvent dans le livret), mais ça peut être frustrant.

1 commentaire:

Bij a dit…

Nous avons découvert a posteriori qu'il y a un mode facile, si vous préférez vous acharner sur autre chose que les boss... ;)