Ex nihilo Neil

11 avril 2020

Cultiver des poireaux



Quoi ? Comment ça je commence à manquer d'idées pour cette série de posts ?
Mais pas du tout ! Je suis très sérieux.

Ainsi, donc, bon, admettons, vous avez mangé des poireaux, parce que soi-disant « les patates sautées à tous les repas pendant trois semaines, ce n'est pas très sain, on pourrait peut-être essayer autre chose avant de mourir d'un infarctus du cholestérol ? », et vous vous retrouvez donc avec des bases de poireau que vous avez coupées. Vous savez, la partie circulaire avec des poils, immangeable. Et vous allez les jeter.

Eh bien non, ne les jetez pas ! Piquez trois cure-dents, mettez-les sur un verre plein, et attendez de voir si ça germe.
A quoi ça sert ? Je sais pas, moi, à admirer la magie de la nature à l'œuvre ! C'est beau, bordel !

La preuve que ça marche, regardez, deux petites feuilles en train d'apparaître.


Ceci dit, puisqu'on y est, saviez-vous que cette « base » du poireau est en fait sa tige ?
En effet, le poireau (Allium ampeloprasum) est, comme la plupart des plantes terrestres, constitué de racines, d'une tige et de feuilles, mais chez lui la tige est réduite à son minimum, à savoir cette fameuse base circulaire toute plate. La partie que l'on appelle communément (et donc à tort) la « tige » n'est en fait qu'un « fût » constitué de la base des feuilles, imbriquées entre elles. On parle de tige plateau (et c'est d'ailleurs le cas de toutes les plantes à bulbe, comme l'ail, l'oignon ou la ciboulette, qui font partie du même genre que le poireau, ou encore la tulipe). 
Amusant, non ?
Non ?

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